BEIT-SALAM, CABINET PRESIDENTIEL OU ENCLOS DES INSOUCIEUX ?
11 juil. 2011
Photo : Beit-salam
Même si les comoriens ont applaudi à la mesure annoncée par le chef de l’Etat, dont celle de la lutte contre la corruption, il y a quelques jours, mais ceux qui ont mis l’œil dans le cabinet présidentiel du chef de l’Etat Ikililou Dhoinine, plongent dans le grand désespoir sachant que le naufrage du navire Ikililou commencera depuis le vase clos du palais de Beit-salam.
Pourquoi le chef de l’Etat comorien est si naïf comme ça ? Quelle leçon des aigrefins peuvent donner à un homme soi-disant honnête ? Comment donc un chef de l’Etat réputé d’une tranquillité, d’une politesse et d’intelligence… ose sans scrupule nommer dans son cabinet une colonie d’escrocs, des gangs d’hier ?
Blanc bonnet et bonnet blanc
Depuis le conseiller spécial passant par celui politique, et celui chargé du suivi des Privatisations et des Programmes avec les Institutions de Bretton Woods, ainsi que celui à l’Habitat et à l’Aménagement du Territoire, et enfin celui Juridique au Cabinet… l’espoir que le chef de l’Etat Ikililou Dhoinine fera preuve de bonne gouvernance, est bien loin des comoriens.
Monsieur le président des Comores devait savoir que les ouvriers bienfaiteurs sont toujours récompensés. Mais quel quote-parto que ces envahisseurs du palais présidentiels, grands destructeurs des biens de l’Etat depuis le règne sans partage de CRC, soit en matières de l’économie, des finances, soit en matière de la loi… ont apporté aux Comores pour qu’ils méritent un bain dans l’opulence ?
Oui, comme certains ont l’habitude de vivre par le pouvoir, mais non pour le pouvoir, il est difficile qu’ils acceptent de rester à l’écart. Mais ce n’est pas non plus une raison que le chef de l’Etat, démocratiquement élu, méprise le peuple qui a fait de lui président. Ce n’est pas une raison d’assassiner les espoirs d’y a moins de deux mois de ce peuple miséreux. Les Comores qui ont suffisamment souffert depuis la naissance de nation voient leurs espoirs attentés. Hélas ! Bonjour désordres et magouilles.
Même si la prison assagit certains détenus mais la plaie est si fraiche. Le Roi Sambi a fait la grosse faute de libérer de la prison, des larrons des biens de l’Etat et les confier des hautes fonctions et Ikililou enfonce la plaie en validant cette faute commise par son prédécesseur. Qui donc ne sait pas que ces pillards sont devenus milliardaires par la sueur du peuple miséreux ? Mais comme leur soleil brille, il va se coucher et celui de la victime opprimé va se lever.
Maïssara Hohowa