Réveillés de leurs sommeils profonds, les comoriens, sont surpris par l’annihilation des trois gros arbres, trouvés dans la matinée, allonger par terre sans faire de dégâts. Un nouveau vent souffle dans les quatre grandes sociétés d’Etat comoriennes, en l’occurrence Comores télécom, Hydrocarbures, Mamwe et SNPSF.

 

Monsieur Charikane, homme de tous les pouvoirs des Comorestélécom, devient actuellement ancien directeur de cette société, remplacé par Abiamri Mahamoud. Ensuite, les Hydrocarbures, sont désormais occupés par Ousseine cheick Soilih, ce faisant Said Abdallah salim n’est plus que l’ex-DG de cet établissement. Car, on n’échange pas une équipe qui gagne, est-ce que cet ancien directeur qui sortait souriant et confiant de son œuvre à la tête de cette société, lors de son audition au palais de justice de Moroni le mois d’Août dernier, est victime de la machine politique ou ce sourire sien n’était qu’ironique ? En tout cas, le versement de la taxe unique allant de 2007 à 2011 : peeling de deux milliards de fc… fait poids dans le dossier. Quant à Ibrahim Alphonse qui dirigeait la société des eaux et d’électricité des Comores la Mamwe, devenant ces derniers temps société de soif et de sombre, la Hi-nyo, il est dès lors remplacé par Soilah said Ahmed Cheik.  Il y a trois mois, la société SNPSF dont la banque postale comorienne a été victime d’un détournement de fond public, évènement qui pullulait dans les quatre coins du pays. Ce jour donc, cette société subit le même sort que ses semblables et voit la nomination d’une nouvelle directrice, en l’occurrence, Mme Marie Ahmed Abdou, qui remplace officiellement Ibrahim abdallah, déjà sur les bacs des touches depuis la bourrasque dévastatrice.   

 

Et la suite de la liste ?

 

Ces quatre grandes sociétés d’Etat comoriennes, qui depuis belle lurette deviennent vache à lait de leurs dirigeants, ont besoin de perdre haleine pour qu’elles remplissent leurs tâches. Sinon, les Comoriens ne doivent pas se contenter des remplacements des chefs par d’autres dans les différents services, mais doivent espérer et prier pour la bonne gestion des nouveaux venus. « Mgu nandze ritsi rehemu hudjadji na ndo hudiziwa ni ndjema ». Surtout que ces quatre sociétés qui sont à l’agonie depuis des années, ont besoin de se maintenir debout.

 

Alors cette décision du président des îles Comores unies, vient de tomber le lendemain de l’ébranlement du mouvement Orange, mouvement parmi ceux composant la mouvance présidentielle.

 

Malgré son entourage qui craint toujours et même dont certains composants font la honte du pays, le président des îles Comores unies, Dr Ikililou Dhoinine montre l’image d’un homme de bonne initiative et de bonne volonté. Rares sont les chefs d’Etat comoriens qui ne se laissent pas fasciner et intimider par des bouches rouges dont des sorciers de sorte que leurs décisions restent mort-nées.

 

Les comoriens attendent un nouveau tour. Ils attendent donc l’audition des chefs suprêmes de la DNST et de la DNSPE, dont ils ignorent le fonctionnement, le rôle… car rien que de traques… aux yeux des comoriens et pourtant des sociétés qui produisent dans le pays et dont personne n’en parle. Les hauts de ces sociétés ne doivent pas profiter le désordre et l’amnésie sociale pour passer inaperçu. Il faut donc que compte soit rendu pour toute clarté.   

 

SAID YASSINE Said Ahmed

( COMORESplus)

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