Depuis avant l’annonce des candidatures aux élections présidentielles dernières des Comores, les camps se sont tracés, dont celui du régime en place, autrement dit de la mouvance présidentielle et celui de l’opposition, qui se prénommait « convergence de Mai 2010 ». Même gravement fracturé, mais les partis orange et baobab formaient une coalition pour barrer le chemin au candidat de l’opposition admis au deuxième tour, Mahamed Said Fazul.

 

Comme de partout, où il y a une rivalité… certains partis de l’opposition restaient marbre et maintenaient toujours leur position pour contribuer à l’échec du candidat de la mouvance présidentielle, Ikililou Dhoinine, pendant que d’autres n’ont pas pu supporter l’hypocrisie, les mensonges, voir même l’inexistence de cette convergence et quitté depuis tôt ce camp jugé mensonger, soit pour joindre au candidat du régime, soit s’abstenir. 

Des revirements honteux

 

Quelques moments de suite, la boucle est bouclée. Le candidat de la mouvance présidentielle a remporté les élections. Dès lors, la chaine des arrivistes, des opportunistes, des lèche-couilles se prolifère. Premier départ, s’agit-il celui du candidat Ahamada Madi bolero, qui ne disait aucun mot lors des seconds tours avec l’étiquette de l’opposition en attendant qui sera élu… et qui par la suite s’est montré railleusement favorable au vainqueur Ikililou dhoinine, en prononçant ceci :« Ikililou et moi, on ne s’est jamais perdu de vue… en 2004, il a été mon directeur de campagne… c’est vrai je n’ai pas donné consigne de vote au deuxièmes tours mais je le regrette ».

Outre, certains politiques militant pour le gain de Fazul, cherchent à rencontrer les vice-présidents de leur île respective ainsi le président ikililou Dhoinine pour des éventuels repêchages depuis l’aube du choix de ce dernier. Le plus capital, reste le cas de Youssouf Ali Mliva. Militant ferme, et responsable chargé de la politique de Bambao, lors des campagnes électorales dernières par les partis de l’opposition. Militant du coté Fazul jusqu’à l’aube de l’échec de ce dernier, Fazul adversaire incontestable du candidat I.Dhoinine. Mliva qui dans une conférence de presse à Moroni, tenue le 18 janvier a annoncé son soutien inconditionnel au président élu même les soutiens ne se font que pendant les campagnes électorales. Bravo Mliva ! Interdit d’accepter la défaite.

La fin de l’opposition aux Comores

Rescapé du navire Fazul, Mliva appelle à la dislocation de l’opposition, qui sans doute est quasi inexistante. « … Je demande aux autres formations politiques de l’opposition de s’unir pour joindre leurs efforts à la majorité présidentielle ». Disait Mliva lors de sa conférence précitée. Cela traduit donc une grande absence de la conviction politique ainsi que l’appelle à l’anéantissement de l’opposition aux Comores. Et ça, personne n’en parle. Avec cette hypocrisie, ce manque de croyance… le président entrant voudrait valoriser des caractères pareils ?  

SAID YASSINE Said Ahmed

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