Le bruit courrait depuis plusieurs lunes, mais cette fois-ci, le sommet n’est pas loin d’être atteint. Ca y est la société Comores télécom prend le chemin de non retour. La privatisation de la société d’Etat de référence est jalonnée. Comores télécom à laquelle 230 000 abonnés mobiles et 1200 employés n’est pas loin de faire couler de larmes à ses personnelles qui voient que leurs cieux s’annoncent gris. Quand privatisation s’impose, alors là réduction de personnels, n’est pas à exclure.

 

Le début de l’opération de privatisation est marqué par le lancement d’appel d’offre international par le gouvernement comorien. L’Etat comorien qui prévoit garder 34% de capital de cette société, au moment où, 15% seront gardés par quelques actionnaires comoriens. Sinon, il ouvre 51% de capital aux investisseurs privés. Alors plusieurs questions se laissent promener dans les têtes des comoriens d’esprit.

 

Du point d'achèvement des pays pauvres très endettés au monde, peut-on parler d’un cadeau empoisonné ? Une banque ne peut se maintenir sans les dettes de ses clients. On enterre Comores télécom pour contribuer on maintient des banques et les pots remplis de vin. Après la fête de la pauvreté, baptisée ID el-FMI, il faut aussi fête la mort de la seule société qui respire et qui fait respirer aux Comores.

 

Zaid Youssouf

COMORESplus

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