Ce qui est arrivé aujourd’hui est plus que préoccupant. Ce n’est pas « il était une fois, c’est une déshonorante réalité ». Les Comores dites indépendantes, sont humiliées par leurs autorités politiques du moment. Peut-on qualifier cela d’un incident diplomatique ? Non. Ni moins d’une erreur politique. C’est une humiliation dont le responsable directe est le ministre des affaires étrangères du régime sortant. Quelles que soient les justifications, mais la charge pèse sur lui et son département. L’acte qui vient de se produire n’est que de salissure viciée tapant la honte sur le front de notre pays, les Comores. Les trois représentants des Comores indépendantes à l’UNESCO,  en l’occurrence, Mr Nizar DALLOUL au poste d’Ambassadeur, délégué permanent, Mr Fahad EL HARIRI, délégué permanent adjoint et Mr Nihad IBRAHIM PASHA, conseiller des non comoriens, également non connaisseurs des Comores… est signe de l’incapacité et de la limite des autorités comoriennes du régime en place et celui précédent. C’est une insulte au pays par ses soi-disant autorités, même s’elles ne se rendent pas compte de la gravité de cet acte. Ces libanais de souche et de nationalité… dont les frères ont sucé le sang des Comores, sont les représentants de la honte des Comores à l’UNESCO.

Un peu de recule en arrière. Si ces libanais se voient à l’estrade de l’UNESCO pour représenter les Comores aujourd’hui, c’est parce qu’ils ont bénéficié du laxisme et de l’innocence de la population comorienne, qui ne s’est jamais manifestée contre un tel acte depuis le régime Sambi, qui a validé par son ministre des affaire étrangère... L’acte témoin est la vente de la citoyenneté comorienne par les autorités, tour à tour et par Sambi et les siens. Ce sont donc les symptômes Sambi qui se manifestent. Sans comparaison avec les quarante mille familles arabes auxquelles la citoyenneté comorienne a été vendue, ces libanais précités l’ont bénéficié en échange dans une calebasse, la citoyenneté comorienne. Il faut donc prendre en compte les passeports et la citoyenneté comoriens vendus par la Direction Nationale de la Sûreté du Territoire des Comores sous la direction d’Abou Achirafi, monnayée ce dernier et les différents bandits libanais. Acte qui s’est produit en tapinois.

Est-ce que le peuple comorien présent, actuellement sous les quatre murs du pays, mesure la componction de cette tâche plus que honteuse ? Est-que le comorien présent actuellement sous les quatre murs du pays prend conscience du silence du président Ikililou Dhoinine, silence poison  rouillant le pays ? Ce n’est pas à douter. La conscience est là. Le chef de l’Etat est conscients mais seule la docilité fait défaut. Et jusque quand cette servilité ? Donc, il faut que tout le monde se manifeste contre cette représentation de la honte et de toute sorte. Non, non et N-O-N. « Toutes les choses ont de limite même la patience », disait déjà Henrico Macias. A tous les cadres, techniciens, architectes de la transformation des Comores d’aujourd’hui et de demain… le mot n’est autre que « NON Les Comores ne peuvent jamais être représentées aux audiences internationales que par des Comoriens ». Non, non et NON.

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus)

 

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