CONFLIT D’IKONI, LE COMMISSAIRE CHANFI ET ADAMO MOHAMED VONT DE PAIRE EN AYANT IDEE SUR LES COMMADITAIRES.
26 févr. 2013 D’abord ces lignes doivent être commencées par ce que maman m’a dit : « Djumbe lo djumbe bayshe djumbe la nyumba za nkatsa, haw nyumba za omoha.» Ikoni capitale des anciens sultanats, mais non ancien capitale princière. Bon, cela n’a pas d’importance. Ces lignes donc, doivent peut-être marquer quelque souvenir chez nos lecteurs, qui n’est que « l’abstention ou même le silence » tenus dans les colonnes de COMORESplus, au sujet du conflit qui a martyrisé la ville d’Ikoni. C’était dans le but de ne pas être positionné par opinions au moment où quelques rédacteurs de ce bulletin d’informations sont d’origine ikoniene. Mais ces jours-ci, la logique de nous exprimer dans cette affaire précitée nous est parvenue à temps.
La conférence de presse ayant lieu le Samedi 23 février 2013, tenue par la mairie sortante d’Ikoni, nous a été trop utile. C’est avec cela que le silence de votre bulletin est rompu. Le Maire sortant entouré de sa municipalité et quelques vitaux de la ville, s’est enfin exprimé et ses versions ont été bel et bien accueillies par toute personne ayant soif de tout connaître. Un bilan bien dressé et même des sources… sur le conflit ont été données.« Etant maire de ma ville, quel intérêt aurai-je à me mettre les bâtons dans les roues ? » dit le Maire sortant d’Ikoni. Et cela traduit son cri de son innocence au sujet des émeutes qui ont endeuillé la ville d’ikoni dans lesquelles certaines dires l’ont impliqué. Un des assistants du maire lors de la conférence Mr Adamo Mahamed, ancien ministre des Comores et natif d’Ikoni, a qualifié la situation de « piège à rat » qui aurait raté sa cible. Heureusement. Ses dires importants vont jusqu’à éclairer la situation. « D’après les enquêtes qui nous avons menées derrière ce conflit, il y a des mentors qui manient sur la division de la ville… », Disait Adamo Mohamed au cours de cette conférence.
Commissaire Chanfi ou un élément de poids
Mais le plus important c’est la certitude bien rangée du chef du service des renseignements, qui confirmait cette thèse d’Adamo Mohamed. Et là, il est temps que la justice livrent tous, car plus crédible que le chef du service des renseignements dans un pays au sujet des enquêtes… il n’y a pas. Alors là, il n’y a pas besoin d’enquêtes. Celles qui sont menées par le chef du service des renseignements des Comores, natif d’Ikoni, le commissaire Chanfi, doivent servir pour la faciliter du procès sur cette affaire n’ayant pas raison d’avoir obstacle. Voilà une grande porte qui s’ouvre. Aucune erreur. La lumière est dans le camp du chef du service des renseignements. La certitude de cette autorité qui a préféré mettre à coté l’obligation de réserve pour la justice de sa ville, en l’occurrence commissaire Chanfi, ne doit pas être prise à la légère. Ses propos qui doivent sans doute être au service de la justice. L’imprudence n’a pas de place dans cette affaire s’il vous plait. Voilà, ce poste de poids, n’a pas subi d’influence ni insuffisance de vue des conséquences.
Une position à ne pas négliger.
En attendant que le camp indexé porte retours sur les charges, le commissaire Chanfi a facilité les taches de la justice, donc les ikoniens doivent se reposer car aucune grisaille dans cette affaire et les commanditaires seront sans doute connues. Et les ikoniens des Comores et ceux de l’extérieur doivent avoir un vent d’espoir, et surtout ceux qui veulent que justice soit faite car, la confirmation de la thèse d’Adamo Mohamed par le commissaire Chanfi, plus précisément, chef du service des renseignements, sont une réponse à tous. Et les comoriens de consciences qui se soucient de la justice et la paix à Ikoni ne sont pas loin de perdre haleine. La rapidité de la machine judiciaire pour qu’on connaisse les vrais responsables du drame dévastateur, se dessine. Est-ce L’Etat comorien préoccupé par cette situation va négliger la confirmation de la thèse de Mr Adamo Mohamed par le commissaire Chanfi ou en accord avec lui, il va tout dénicher ? Et s’il s’avère que cette confirmation est vraie, les autorités indexées auront la peine méritée ? Et si cette confirmation n’est qu’une machination, quel sera le sort du chef du service des renseignements généraux des Comores. On tourne une expression en disant :« avec la situation d’Ikoni d’aujourd’hui, vaut mieux un bon procès qu’un compromis qu’il soit mauvais ou bon. ».
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus