GEDC1297.jpgQuand la folie ronge trop, toutes les vases débordent. L’imbroglio au sein de l’assemblée nationale comorienne, passait étrangement sans tambour ni trompette. Les médias comoriens n’en parlent pas. Mais on a compris. Cette machine de l’Etat a des exigences qu’elle doit impérativement et malheureusement respecter. Depuis la naissance du mouvement de contestation au sein de l’assemblée nationale comorienne rendant cette dernière vacillant, on constate qu’on n’ y parle peu ou même on n’y parle pas.

 

Toutefois, nous pensions que « uvuu umalala » mais ce n’est pas le cas. Ce cafouillage est originaire d’une maladie affectant les politiciens iliens ayant l’appellation de « TOC (Trouble obsessionnel de comportement) » et surtout quand il s’agit de trouver une porte vers une place. Alors, qui a choisi Bourhane Hamidou comme président de l’assemblée nationale comorienne ? Ne ce sont pas ces affriolés de l’ex-président A.Sambi tout en croyant les 2000 hoho ? Comment donc la pierre précieuse d’hier devient du jour au lendemain pierre volcanique ? Laissez Bourhane achever légitimement son mandat de président de l’Assemblée. Nous devons savoir que le vrai responsable de cette manipulation sordide n’est pas méconnu chez le comorien d’esprit. Sinon, il est trop tôt pour la dénonciation. « Rien n’est plus fort qu’une idée qui arrive à son heure », disait déjà Victor Hugo.

 

Certes, le feu allumé et propagé par le pyromane, est loin de connaitre sa fin avant que Bourhane cède aux caprices de Djaé, Andoudou et consorts et les innocents manipulés. Cette majorité absolue des députés, totalement utilisés et inconscients de leur péché capital, doivent s’attendre responsables de la chute libre de notre pays tellement souffrant depuis des décennies. Par ailleurs, nombreux sont ceux qui ont cru que la dernière élection du bureau de l’assemblée nationale dont « réélection de quelques têtes », allait baisser la tension. Et on a pensait que l’homme fort de la trouille dont le manipulateur irréductible, allait baisser ses armes mais en vain. Mais hélas, comme c’est toujours coutume chez les îliens, le maître de la trouille continue la pagaille juste pour se faire médiatisé en se voyant à la cime de Beit-salam en 2017.

 

Qu’on sache donc que les artisans de ce méli-mélo, se trompent. Ils se trompent en en croyant que la dissolution de l’assemblée leur sera solution pour occuper les postes bien convoités dont la présidence de cette institution et autres bourrés de promesses. Peine perdue. Comme les comoriens en ont marre de l’indécision du chef de l’Etat au pouvoir depuis un an, ce régime ne deviendrait plus majoritaire. Donc « Mwendza mitritri ye hula pono bovu ». Ma mère m’a dit.

 

Enfin, il est important de savoir là où se positionne le député Farouk Mhadjou, qui le lendemain de son élection au poste de conseiller de l’île de Ngazidja, tenait farouchement à diffamer délibérément le vice-président de l’Assemblée Djaé Ahamada ? Est-il docile ou toujours à l’encontre de celui qu’il qualifiait monsieur « projet éducation ? », de celui dont il dispose des dossiers… dans le tiroir selon lui, Farouk. Le minimum d’honnêteté messieurs les députés.

 

SAID YASSINE Said Ahmed

(COMORESplus)

 

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