DSC02459.JPGLa ministre de la Santé, Moinafouraha Ahmed, a installé hier, lundi 17 octobre au Centre hospitalier national d’El-Maarouf, le conseil d’administration du principal centre hospitalier du pays. Quinze professionnels de la santé et des élus y siègent. A l’issue de cette installation, le conseil a procédé à l’élection de son bureau exécutif de l’institution. Et c’est le docteur Mmadi Ibouroihima qui en devient le président. Sa compétence et son expérience sont reconnus de tous ses confrères.

 

Gynécologue-obstétrique de spécialité, Ibouroihima est âgé de 50 ans et père de 4 enfants. Il représente au sein du conseil l’Union comorienne contre le cancer. Dans sa première déclaration officielle, il s’est engagé à être à l’écoute de tous. Selon lui, sa feuille de route s’articulera atour de plusieurs points dont la recherche d’équipements pour l’hôpital, la propreté de l’établissement et la satisfaction des doléances des travailleurs. “Le conseil d’administration doit assumer les responsabilités juridiques, administratives et publiques de l’ensemble des activités de l’établissement. C’est ce conseil qui détermine les grandes orientations de tous les départements, conformément aux lois qui régissent les établissements de santé“, a rappelé Mmadi Ibouroihima.

 

Après l’adoption des statuts, suivie du décret présidentiel portant création du conseil d’administration d’El-maarouf, la ministre de la santé vient donc d’officialiser lundi la mise en place de cet organe. Quinze personnes issues de divers secteurs et institutions constituent ce conseil. Ensemble, ces personnes doivent “assurer la bonne marche de l’établissement, dans le cadre de sa mission, dans le respect des lois et en cohérence avec l’évolution de cet établissement”, a déclaré Dr Moinafouraha. Ainsi, le conseil d’administration doit non seulement prendre un certain nombre de décisions ponctuelles mais surtout se concentrer sur l’essentiel et assurer, sa propre gestion interne; le maintien d’une équipe de direction dynamique et intégrée; une vision claire et équilibrée de sa mission et de ses priorités; une approche de gestion par finalités”, a enfin souligné la ministre de la santé.

 

L’hôpital El Maarouf fait face, depuis longtemps, à plusieurs difficultés parmi lesquelles les ruptures fréquentes de stock de médicaments, un personnel pléthorique et une gestion administrative “présentant des faiblesses criantes à divers niveaux“. Le ministère de la Santé avait organisé un concours des agents contractuels dans le but de “recruter les effectifs techniques, quantitatifs et qualitatifs dont l’hôpital a réellement besoin“.

 

Nakidine Hassane

Source : Al-watwan

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