Education : des contrôles physiques dès ce matin

Le gouvernorat de Ngazidja a décidé de lancer une campagne de contrôles physiques des enseignants dès ce lundi matin. C’est le gouverneur de l’île, Mouigni Baraka Saïd Soilih, qui en a fait l’annonce vendredi devant la presse nationale. “Il n’y a pas plusieurs alternatives, ilfaut une rentrée scolaire cette année”, a-t-il annoncé d’emblée devant les journalistes. Des équipes devraient sillonner les régions de Ngazidja afin de contrôler les effectifs. “Nous avons procédé aux affections des enseignants dans les différentes écoles de l’île depuis plusieurs semaines. Dès lundi, nos agents se rendront dans ces établissements pour des contrôles physiques et voir si leur nombre suffit ou pas”, a déclaré le gouverneur Mouigni Baraka.

Le locataire de Mrodju a prévenu que “ce ne sont pas les postulants qui manquent pour palier aux insuffisances de personnel ou remplacer les enseignants qui bouderaient encore les classes”. Pour le gouverneur de Ngazidja, “l’Etat doit prendre des mesures”! L’Education traverse une crise “sans bout” depuis plusieurs semaines jusqu’à ce que la rentrée scolaire soit toujours attendue… “L’intersyndical nous a présenté cinq revendications que nous honorons. Seulement, les enseignants ne nous ont pas encore confirmé la rentrée“, s’est étonné le gouverneur.

Les requêtes de l’intersyndical concernaient une levée des sanctions affligées à des enseignants, une régularisation des reliquats, un payement du mois de mai, un contrôle des états de salaires du personnel de l’Education (avec une commission multipartite) et la suspension des avantages accordées à certains agents dans l’illégalité… Mais les travaux de la commission sont dans l’impasse puisque l’intersyndical demanderait des actions immédiates alors que les autorités souhaiteraient des vérifications au préalable. Le gouverneur Mouigni Baraka a alors demandé à ce que l’intersyndical donne du sien pour la réussite des négociations et la confirmation de la rentrée scolaire. “Leurs réclamations ont été satisfaites, mais ils bloquent toujours les négociations. Il faut des gens capables de discuter dans le cadre d’un dialogue. L’intersyndical a demandé le payement d’un mois durant lequel les enseignants ont grevé…nous n’avons pas refusé“, at- il laissé entendre.

I O. D

Source: Al-Watwan

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[comoresactualites]

Interview exclusive de Djaanfar Salim Allaoui à comoresactu!


Publié le 14/11/2011 à 10:05 par comoresactualitesTags : roman sommaire merci blog bonne belle fond chez france homme vie amis travail mort femmes moi cadre dieu soi monde chat société afrique éléments paysage citation






 


"Honnêtement et à titre personnel, mettons-nous d’accord pour admettre le bénéfice du doute au Président Ikililou, certes il a ses
ramifications très douteuses avec Sambi mais plutôt que de le juger sous cent jours, on peut se permettre de rallonger ce délai de grâce à un an".


 





 


 


Comores Actualités - Merci de nous recevoir chez vous, ici à Pamandzi (Mayotte) en ce jour de l'Aid El Adha, malgré le contexte difficile de la
révolution mabawa et surtout d’effectuer votre rentrée politique au sein de notre blog comoresactualites.centerblog.net. Vous avez conservé un long silence, était-ce une stratégie ou un ras-le
bol ?





 


   


Djaanfar Salim Allaoui : -Ça n’est pas une stratégie, ni un ras-le bol encore moins une conspiration de ma part peut-être bien un
choix de vie délibéré mais en tout cas très conjoncturel. Je suis dans un cycle charnière de ma carrière politique loin d’abandonner le navire, je ne sais faire que ça.


Il est possible que je me trompe d’appréciation sur les faits, je peux vous le concéder, seule la suite des événements le dira.Quand on incarne une force de propositions, un projet de société et une vision de vie et quand on s’investit dans une telle perspective à fond, qu’on y mette toute son
énergie et ses facultés intellectuelles, sans renier la contradiction dès lors qu’elle demeure mesurée et constructive, et qu’on se rende compte au bout du parcours qu’on a été trahis et abusés
par les siens de même mèche politique, traiter de tous les noms d’oiseaux, on a beau partager une belle aventure, de très fortes sensations mais "le silence est souvent d’or". Et c’est
malheureusement le cas au jour d’aujourd’hui.


En tous les cas, pour ma part, il m’a semblé avoir largement contribué à animer le débat sur l’avenir institutionnel des Comores, à la refonte de nos
institutions et garantir ainsi durablement la paix et la cohésion sociale autant que faire se peut.


Je me suis néanmoins souvent exprimé au travers de mon parti « JIRMA » auquel j’appartiens.


Il faut savoir tirer souvent « certaines » conclusions et avoir le courage de prendre du recul, se donner le temps nécessaire d’une réflexion globale de
la situation et savoir aussi se faire désirer.





 


C.A : - Sambi a quitté le pouvoir le 26 Mai 2011, qu’en pensez-vous ?





 


D.S.A: -Je fais un constat très terre à terre sans langue de bois ni passion démesurée sur la personne de Sambi
et sa manière de faire.


5 ans de mandat au sommet de l’Etat comorien, il laisse derrière lui un pays exsangue, aux abois avec en prime un bilan complètement en décalage par rapport à
ses engagements de campagne. Il est l’un des chefs d’Etat comoriens à se donner le temps et le savoir-faire, parce qu’il faut tout de même lui reconnaitre cette qualité, d’amadouer ses
interlocuteurs, pour mobiliser de gros moyens financiers auprès