Le manque d’informations agence l’obscurité et les dires des uns et des autres déforment la réalité. Il y a quelques jours, partout est rependu que les étudiants comoriens au Soudan, se sont offert la rixe entre eux, au point que certains sont admis à l’hôpital et d’autres dans la main de la police soudanaise. Une information qui a perdu son authenticité... Toutefois, pour la clarté du fait, l’organe de presse Comoresplus s’est mis en contact avec quelques uns de ces étudiants, qui nous ont confié la vraie version. C’est une affaire qui date de deux ans. Mais étant bien informé, le gouvernement comorien a fait sourd oreille. Et voilà, une bombe à retardement a fait sa besogne.

Alors, il s’agit des jeunes filles comoriennes, envoyées au Soudan par le parti FNJ des Comores. Ces jeunes filles sans soutien aucun, sans contrôle des soi-disant responsables, en l’occurrence le parti susdit, se trouvaient dans une situation très enchevêtrée. Ce FNJ des Comores, un parti politique qui a confié ces jeunes filles à un lujna dénommé « taadhwim », avec lequel il a une étroite relation, a abandonné ces déshéritées dans la misère. Ces jeunes filles ont été placées dans un endroit où les leurs ne savaient pas la vraie vie qu’elles menaient. Mais heureusement, le bon Dieu ne laisse pas mourir les oiseux du ciel. Cette cession a provoqué l’indignation de la coopérative des étudiants comoriens au Soudan, qui s’est infiltrée par la suite dans l’enceinte de la résidence, pour extraire ces jeunes filles et aller les inscrire dans des différentes écoles.

Cette révolte a suscité une réaction de la part du gouvernement soudanais, qui a tout de suite, pris la décision d’abolir la coopérative des étudiants comoriens au Soudan.  De cela, le gouvernement comorien, l’ambassadeur de Soudan aux Comores… ont été tous informés. Mais ne donnant pas importance à cette décision, le gouvernement comorien, ne s’est aucunement manifesté. Toutefois, le doyen des étudiants comoriens au Soudan, a bravé cette décision… en voulant organiser des élections pour une renaissance de la coopérative. Cela a été pris pour un défit… et a provoqué la colère de la police qui n’a pas tardé d’intervenir violemment pour empêcher la tenue des élections. Et vite la situation est tournée en cacahouète. Des coups de matraques et des coups de bottes, trainaient sur les organes des étudiants comoriens, donc quelques blessés. Et le doyen des étudiants… par qui les élections auront été faites, est dans la main de la police soudanaise, et une éventuelle reconduite à la frontière de ce dernier est envisagée.

S.M. Soulé, depuis Khartoum

COMORESplus

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