IMAG0071La fierté si on arrive à honorer ces dettes mais pas nous les exonérer. Parler d’une fête nationale pour cause d’éponge des dettes d’un pays dit souverain c’est de n’importe quoi. Eponger oui, on en a besoin mais pas exagérer de cette forme. Auprès de ses amis, un mendiant fait toujours profil bas. Ah 2016 a sonné ! Ah, j’ai vu sur les réseaux des « Ouf » comme on est arrivé avec un fardeau du mont-djabal sur la tête. Les comoriens ne sont pas dupes. Si mon grand frère m’adore parce que je suis pyromane, il me dit : « mets de l’incendie, je t’aide à l’éteindre, comme ça tout le monde croira que tu es le sauveur et voilà, on t’emmènera à la cime. » Maman a dit : « urandzi wa djulwa ka usiha utsi daba » Monsieur FMI et monsieur l’apprenti sorcier, prétendant de la carapace d’un sorcier de hayvuwa, "nvuu za daba ka zihibwa".

Qui a rendu le pays en coquille vide ? Qui est ministre depuis des années ? Qui a mal géré les finances de notre pays ? Et les détournements de deniers publics… qui sont les acteurs ? On en a marre. Se jouir de la réparation de conneries des autres dont nous sommes victimes, c’est de n’importe quoi. Il y a plusieurs moi, ces mêmes Comores étaient appelées à se réjouir de l’effacement de la dette de quelques milliards de l’intertraed dont les Comores étaient victimes. Quelques milliards dans les poches d’une seule personne qui continue à prendre les comoriens pour des idiots avec mille abrits. Sans doute cet effacement de la dette, malgré ce positif, est encore une porte vers les détournements et la corruption chez les acteurs. Sinon, ces messies autoproclamés... doivent savoir que le compte est attendu.    

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

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