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Comment rester aphone et insensible devant tant de déferlements de bombes, d’images insoutenables d’effusion de sang, et de massacre des innocents : civiles, enfants, et femmes ? Ces innombrables bâtiments en proie aux flammes, ces villes qui deviennent des runes ?

RADHI clame haut et fort que nul besoin d’être musulmans pour dénoncer le massacre que subit le peuple Palestinien. Etre humain suffit largement tant que le degré des atrocités est élevé. Dès lors, comment comprendre le mutisme absolu du gouvernement Comorien ?

Comment comprendre qu’un Etat qui revendique l’islam comme religion d’Etat fasse la sourde oreille, et regarde ailleurs face à la souffrance d’un peuple frère et ami ? La voix des Comores  avec ce gouvernement est-elle condamnée au silence ?

L’appartenance du pays à la ligue arabe ne nous oblige-telle pas à un minimum de devoir de solidarité ? Contrairement au gouvernement d’Ikillou Dhoinine, nous RADHI dénonçons vigoureusement l’intervention militaire Israélienne à Gaza. Nous condamnons fermement l’ignominie, l’extermination d’un peuple sur ses propres terres.

Nous appelons à la communauté internationale à sortir de sa léthargie pour enfin prendre des résolutions en faveur d’une solution durable et définitive de ce conflit : à savoir, la reconnaissance internationale,  même unilatérale,  d’un Etat palestinien viable.

Il faut se rappeler qu’en novembre 2012,  déjà avec l’opération « pilier de défense » TSAHAL a prétendu éradiquer les tirs du HAMMAS : bilan macabre 177 morts palestiniens et 6 morts israéliens. Aujourd’hui encore, pour les mêmes prétextes, avec « protective eegge » ce bilan est largement dépassé. L’heure est grave, et RADHI témoigne sa solidarité au peuple Palestinien.

Comme chantait autrefois Salim Ali Amir « yeka ngamshindo bo mwana, tsidjo hwangariya »

Aniami MCHANGAMA

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