GENERAL SALIMOU ET LA JUSTICE COMORIENNE, REVEILLEZ-VOUS POUR QU’ON TROUVE L’ASSASSIN DE COMBO
14 déc. 2012 Depuis des lustres, les comoriens ont réclamé la venue aux îles leurs, des deux sœurs dont liberté et justice. N’est-ce pas avec elles qu’un Etat peut se dire digne de ce nom ? Alors comme leur présence sur le sol comorien est plus qu’importante, leur absence y imposée par les autorités est un crime contre la nation. Des condamnations à tort, les libérations injustes, des impunités assassines... suivies des erreurs juridiques jamais réparées pour ne citer que celles-là. Asphyxiée par les pouvoirs, la machine judicaire roule à la vitesse d’une limasse.
Le cas du général Salimou mérite faire vomir les flacons d’ancre. Salimou dont le procès reste historique chez les comoriens, est libéré après plus de deux ans de détention. Suspect présumé de l’assassinat de Combo, acquitté par faute des preuves. Alors depuis sa libération, personne ne sait qui est donc le coupable du colonel Combo assassiné le mois de juin 2010. Peut-on parlé de l'amnésie ou de l’asphyxie juridique ? Peut-on parler d’une peur ou d’un arrangement... pour que le régime mette à terme son mandat dans l’opulence ? Pourquoi les différentes commissions pour la cause du général, restent en veilleuse ces heures-ci ? N’est-ce pas le moment où tout doit être clarifié ? La justice a droit de s’en dormir ? Et si le chef de l’Etat... et le messie ne donnent pas les prérogatives pour une enquête sérieuse, le parquet a raison d’avoir la bouche hermétiquement close ?
Justice et Salimou, levez-vous
Comme nombreux s’assoiffaient de reconnaître le général Salimou, inoncent, certains sont aussi impatients que ce général et ses soutiens donnent de lumière sur l’affaire. Sinon, même si on se contente de cette libration, mais ne faut-il pas que le doute gagne les âmes. La peur est là. La peur de la mort de cette affaire qui a fait couler beaucoup d’ancres et d’énergies. C’est vrai le climat est sans tambour ni trompette. Mais qui peut rassurer que tout est dans l’ordre ? Tout le monde sait que le général n’est pas l’assassin du Combo, mais quelle démarche visible entamée pour que cette condamnation à tort soit réparée et pour qu’on connaisse les vrais coupables ? Donc, sachant que les coupables de combo sont toujours introuvables, et que Sambi sait la cause de l’assassinat de Combo, comme il l’a médiatiquement confirmé, la tolérance doit signer son arrêt de mort. Donc, le général et les commissions, les comités… doivent aider la justice comorienne pour que « des prochains assassinats » ne soient pas reproduits.
Le ministre de la défense du moment où l’assassinat de Combo s’est produit, les officiés en conflit avec Salim avant son arrestation et même avant la mort de Combo, son successeur au poste de chef de l’armée, le chef de l’Etat du moment du fait, le directeur de la police nationale… sont tous vivant et méritent être entendus. Sans cela, ce dossier joindra celui de Madjiriha, de Samson et de Yéménia et de niyati swafa. « Mwandziwa utsi ri singamanye ».Comme l’opinion a foisonnement aidé pour la libération de Salim, cette même opinion doit continuer ses luttes pour qu’on trouve les vrais responsables et coupables.
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus