KIKI A ETE RECU PAR DES NTSUDJINIENS DE PARIS, LE 13 AVRIL 2014
15 avr. 2014 Le 05 Avril 2014, une rencontre s’est déroulée à la Courneuve à Paris, entre quelques comoriens du milieu et Mohamed Daoud, alias KIKI. Et le dimanche dernier, des Ntsoudjiniens de Paris l’ont invité à leur tour. Cette rencontre peut s'interpréter une suite logique d'une Réunion de ce leader du ORANGE qui a eu lieu à Ntsoudjini le 16 mars 2014, regroupant environ 50 personnes.
Alors, toujours à la Courneuve, des membre de Parti Orange, des Kikistes et divers assistants venues écouter ceux qu’exposait le leader du parti ORANGE. C’est ainsi que Oubeide Charif, un ntsoudjinien de sens et de naissance, a ouvert la Réunion avec un discours magistral et historique de la démocratie. Après salutation de convives, il a expliqué le but et les motifs de la réunion. Un bref historique de la démocratie a été fait. Charif a rappelé que Ntsoudjini est une ville dont le pluralisme et la diversité politique ont toujours existé et fait parti de leur héritage politique. Il a démontré l'histoire de la ville de Ntsoudjini héroïne et sa politique: la confrontation, les déchirures des familles, les unions et les désunions conjugales... à cause de la politique. Il a bien rappelé que Ntsoudjini est une ville difficile à accéder pour faire la politique mais rien n'est fermé et n'empêche à quiconque de faire la politique à Ntsoudjini. Oui, une ville qui fait de la politique sans état d’âme. Il a rappelé à KiKi que personne ne peut prétendre tout connaître. On doit être à l'écoute et chercher à savoir. Des messages qu'il estime pour une personnalité politique et toute autre personne sont nécessaire pour avancer et rectifier ses erreurs et ce qu'il pense faire. Après son allocution, Kiki a pris la parole.
Parole de l’invité
Kiki égayé par cette hospitalité chaleureuse, a commencé son discours en axant sur l'intérêt de la connaissance de l'autrui. Ce couvé du président feu Taki Abdoulkarim, a parlé de quand il débutait la politique. C’est au côté de cet homme de l’histoire et de l'UNDC que ses pas politiques ont commencé. Du mouvement au parti Orange, le combat sur les législatives et l'élection du Gouverneur de l'Ile de Ngazidja n’ont pas été du reste. Sur la planche de son allocution, le problème du Mouvement Orange et le Pouvoir. C’est ainsi qu’il a rappelé que le Mouvement a mené une campagne sur un programme bien déterminé à l'égard du peuple de la Grande-Comores. Une fois au pouvoir, il était de leur devoir d'honorer sa dette envers les wa ngazidja. Or, depuis que l’arrivée du gouverneur au pouvoir rien n'a été mis en exécution. Le Mouvement a rappelé le Pouvoir, les engagement pris, une fois, deux fois. Mais celui-ci reste de marbre. Et aucune explication du changement du Cap. Le Mouvement a décidé de se détacher du pouvoir puisqu'il a avait pris des engagements auprès du peuple, ce dernier entendait de résultats et le Mouvement Orange serait jugé par le peuple. KiKi a bien insisté que ce n'est pas un Problème entre personnes, ni entre localités, c'est juste un problème politique Néanmoins, il a fustigé qu'on peut trouver des transformations de ce problème politique à des problèmes personnels en ignorant l'amitié et l'humanité qu'ils les avaient liés avant d'entrer en politique. Et il insiste que le Parti Orange n'a pas un problème avec Ntsoudjini ni Moroni non plus, c'est un problème politique.
Enfin avant l’achèvement de cette rencontre, une série de questions réponses a été entamée, donc des échanges ont eu lieu. Cela a permis à tout le monde de s’exprimer et d’interroger… Mais peut-on dire que cette rencontre est une implantation d’un arbre ou un annihilation d’un autre sur le sol ntsudjinien ? Ce qui doit être retenu est que même si cette ville héroïne est bonnement réputée dans le domaine sécuritaire, mais chaque enfant du pays, a l’accès d’y entrer exposer ses idées et les faire partager. Donc, la politique ne doit pas âtre un monopole de qui que ce soit. Sans inclinaisons, la porte est bien ouverte.
Mze Mmadi Djaé KARIHILA
Un ntsudjinien de Paris