imagesCA8VEFJT.jpgLe 23 janvier 2004, la Société Nationale des Postes et Services Financiers, est née à la subrogation de la SNPT (Société Nationale de Poste et de Télécommunication). Cette société tombe aux mains d’un groupe de Qatari comme une mangue mûr, à la période de Kashkazi. Le 8 Octobre 2012, date marquant la journée mondiale des postes, dans le local de l’Assemblée nationale comorienne, la population comorienne a appris la mort de la SNPSF.

Par ailleurs, lors de sa conférence de paresse au restaurant le select, Houmedi Msaidié a crié a haut et fort : « il est inacceptable de privatiser notre banque nationale ». Mais hélas «  le vin étiré il faut le boire ». La machine de privatisation mamadounienne est en route et route à grande vitesse. C’est vraiment curieux et pervers d’allumer le feu à Comores télécom et c’est la SNPSF qui est toute cramée. Nous devons savoir que  dans les dix dernières années, la SNPSF enregistrait une croissance écrasante par rapport aux banques présentes à Moroni. Cette croissance remarquable faisait peur aux différentes banques installées à Moroni se sentant menacées de la fuite massive de ses clients.

SNPSF victime de son propre succès.

Depuis peu de temps la quasi totalité de fonctionnaires comoriens, qu’ils soient du public ou de privé, ont placé leurs biens à la SNPSF pour des raisons patriotiques. Sans doute, pour faire avancer l’initiative de gouvernement. La SNPSF emploie le 1/5 de la population active comorienne.  C’est en plaine mutation que se développent ses secteurs dans les différentes régions des Comores. En 2010, une démonstration de force est montrée, en inaugurant sa première carte bancaire, c'est-à-dire la monétique et avec ses GAB. L’élève commence à dépasser le maitre. La BIC  qui est la Banque d’Industrie et de Commerce est au bout de gouffre qu’autres remparts dernière la SNPSF. Mais face aux pressions de la Banque Mondiale, et de la politique mamadonienne, la SNPSF n’a pas échappé la tempête de privatisation. Elle est obligée de détoure le cap.

La puissance des malfaiteurs

La puissances de la SNPSF ne cesse pas de croitre et ne laisse pas autres services financiers de bouffer sa clientèle. A l’heure actuelle, les nouveaux dirigeants de la SNPSF souhaitent seulement 60 agents pendant que la société employait environ 300 personnes. Le groupe Qatarie en question, devra se débarrasser de 300 agents pourtant aucune charge de protection salariée ou un plan social n’est absolument pas envisagé. Cette situation a fait que les agents de la SNPSF se regroupent dans leur établissement pour faire un grand « hitma et prévoient d’une marche pacifique à Moroni à confier un des agents de cette société. L’Etat délibère sa banque aux enrichissements du groupe privé. L’annonce des supprimassions des salariés pourrait mettre en péril la vie de plusieurs jeunes diplômés, dans un pays où le chômage est exorbitant. Leur avenir est sans doute incertain.

Peut-on dire que Comores Telecom est-elle sauvée du naufrage ? L’espoir n’est pas dans ses murs. Les exigences de l’ FMI et de ses collaborateurs sont actives pour assassiner cette société sous prétexte que le Comores accèdent au fameux plan d’achèvements et entrent dans le programme d’initiative des pays pauvres et plus endettés. Enfin la dernière ligne droite se joue au mois de Décembre prochain. Est-ce que Ikiloilou Dhoinine, son gouvernement et le nouveau messie récemment logé à Beit-salam, pourront sacrifier un deuxième mouton en plaine de Hadj ?

N. Ahmed

COMORESplus

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