La traversée du Bled céleste…
11 sept. 2014
Fidèle participant au Cercle des langues organisé par la médiathèque Jules Verne, le poète Said Yassine Said Ahmed revient avec son quatrième ouvrage qu’il l’a intitulé La traversée du Bled céleste. Originaire des Comores, il perpétue dans sa littérature, la tradition et le patrimoine culturel et social de son pays. Des valeurs qui lui permettent de ne pas être déraciné sur cette terre ricamandoise. Il y associe le plaisir de vivre sa passion de l’écriture auquel, il s’adonne sans relâche, sur un sujet qu’il maîtrise à volonté.
Mohamed Ali Mgomri signe la préface.
« Des paysages, des villages, des rivages… taxis, amis. Promenades, grillades. Echanges… Yassine, c’est comme cela que je l’appelle, pointe sa plume pour exprimer sa passion et son amour d’un pays, un morceau de terre unique, terre de sa naissance et de son espérance. La lecture de son journal estival, nous amène à découvrir la sagesse des vieux, la spontanée bonté des jeunes, la sauvagerie de la nature mais surtout la grande solidarité des Komorois malgré la dégradation de certains moyens de communication.
Les Komors de Yassine, sont aussi un pays imaginaire. Pays aux multiples facettes, aux règles inapplicables… ou jamais appliquées. Des hommes et des lois qui sont dans une superbe contradiction, faisant les Komors un pays abimé, un pays sans âme. Ce pavé de textes est une déclaration d’amour du komorois expatrié à l’égard de ses Komors, pays de tous et de tout un chacun.
Yassine, qui pendant un certain temps, se transformait en « souka » dans un taxi-brousse… pour mieux vivre la société Komoroise, essaie dans ce travail, de lancer un appel à la nécessaire cohésion sociale des Komors où les vieux éduquent les jeunes qui à leur tour, doivent embellir le village tout en conservant ses coutumes. Défi idéal en ce temps de cultures d’ailleurs, de paraitre étranger et d’affaiblissement des valeurs nationales. Ce travail vaut la peine d’être lu pour être bien compris. »
Concetta Pezy
Le Progrès
Source : Le Progrès