LE COMMISSAIRE CHANFI, L’HOMME IDEAL DANS LE CLIMAT ACTUEL D’IKONI
28 févr. 2013 Deux mois depuis l’apocalypse à Ikoni, la situation demeurait penaude aux yeux de tout le monde. Mais depuis le Samedi 23 Février 2013, les nuages s’affichent faibles donc en voie de disparition. Tant attendu, le Maire et ses alliés se sont exprimé à travers les médias en conférence de presse. Deux mois de silence suivis d’un jour de présentation du bilan et d’ondoiement des pistes sur les commanditaires, Ikoni doit vivre blanche. Même si nombreux se posent la question selon laquelle, pourquoi ces révélations aussi tardives de la part du Maire sortant, mais mieux vaut tard que jamais. Des avis pris diversement et permettant à tout le monde de pouvoir analyser le climat d’Ikoni depuis le 23/24 décembre 2012 passant par la nuit du 26 janvier 2013, jusqu’à ces heures-ci. Légal et idéal qu’une équipe sortante dresse un bilan de sa traversée à la cime. Même si des avis seront partagés.
La justice et la facilité de la tache
En effets, chaque lever du soleil, le doute des ikoniens, dandinait pour discerner où se repose la vérité sur la situation endeuillant la ville. Heureusement, le chef du service de renseignements des Comores, confirme les dires des accusateurs. A coté du Maire sortant Chabane Abdallah Halifa et du prédécesseur de ce dernier, l’ancien ministre Mohamed Adamo, le commissaire Chanfi n’est pas passé imperceptible. Certains vont ignorer ou même prendre à la légère le poids ce poste mais, nous autres savons très bien que dans un pays comme le notre et qui a besoin de sécurité et d’ordre, le chef du service de renseignement n’est pas une autorité de « mots à vent ». Ce faisant, la justice comorienne, la police, la gendarmerie… doivent se féliciter de l’allègement des enquêtes qui sont entreprises par elles. Allègement foisonné par les enquêtes réussies par le Maire et ses alliés et qui aspirent sortir cotons dans l’affaire dévastant la ville d’Ikoni.
Certes, le chef de services de renseignements des Comores est d’une utilité irrévocable dans cette affaire, car natif d’Ikoni et vivant de bout en bout, le tourbillon bouleversant la ville. Voilà une autorité de poids qui pourrait mettre fin les dires des uns et des autres qui déforment la réalité. Avec la sensibilité de cette fonction, il est bien espéré qu’il a été prudent et vigilent, de quoi on ne doute pas. Au cas contraire, la situation sera plus que mazoutée.
Un commissaire et sa présence préoccupant
Cette conférence de presse qui a été scrutée par plusieurs milliers de personnes et des Comores et d’ailleurs, n’avait aucun doit d’accueillir ni le tâtonnement ni le hasard ni l’oublie ni la prise au dépourvu. Ce qui fait que toute présence sur les plateaux devait être calculée, assurée… c’est donc là où la justice comorienne doit se jouir de la facilité de leur tache dans cette affaire. Force est de constater que la situation à Ikoni préoccupe le régime en place, la boite à outils est dans son camp. Le commissaire Chanfi, un pieu connu de sa foi… autorité importante… n’ayant aucun droit à l’erreur, doit livrer ce qu’il connaît depuis le déclanchement du cataclysme car par lui, les enquêtes menées à Ikoni sont certifiées.
Toutefois une question se promène. Elle est selon laquelle, comment un chef du service de renseignements, une autorité sensible a pu dans une situation pareille, prendre position dans les affaires locales aussi douteuses et mouvementées ? A quel statut prenait-il part dans la conférence de presse organisée par la municipalité sortante d’Ikoni ? Sinon, en tant qu’un natif d’Ikoni la raison va de lui, mais d’un autre coté l’autorité doit être compulsée. On a confiance de son équité, tout en espérant que « le préviens » ne noue pas une amitié avec lui.
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus