IMAG0071Personne n’ignore l’importance de la communication dans une société. Donc ce dispositif est un élément très important dans la vie quotidienne. Quatrième pouvoir depuis un certain temps après ceux, exécutif, législatif et judiciaire, la presse peut néanmoins créer un climat nocif s’elle s’use pas dans son but noble. Ce faisant, avant de véhiculer nos informations sur les voies idéales, en l'occurrence, les blogs, les journaux, les voies bibliques... et j’en passe, il faut les toiletter.

Le fantôme de la Radio mille collines ne doit pas posséder nos moyens de communication. Il y a quelques jours, le blog Mlimadji publie une information qui va au-delà de ses habitudes. J’espère comme je ne doute pas que c’est une erreur de travail de nos confrères responsables de ce blog qui contribue en bonne presse au sein de la communauté comorienne. Alors, ces informations qui incitent à des actes de barbarie, dont des attentats, des tueries… ne s’accolent pas à l’esprit de responsabilité et au goût de la tolérance  de l’instrument d'informations précité. Cela me permet de m’étonner. Comment donc un organe de presse digne de ce nom, permet la diffusion des informations qui vont dresser les uns contre les autres, cultiver la haine et faire fuir les valeurs de notre pays ? « Le groupe armé pour une vraie justice aux Comores appelle à tous ceux qui sont épris de liberté pour les Comores, de nous joindre pour des assassinats ciblés à tous ceux qui sont impliqués dans des affaires de corruption à grande échelle et de détournement de fonds publics ! Ce serait la meilleure façon de stopper ce fléau qui ruine nos familles, la population comorienne, notre pays… » Ce passage bien tiré dans le blog Mlimadji de nos confères, est de l'essence jeté dans une flamme.

Que la presse oriente vers le bon sens

Noos moyens de communication ne doivent pas avoir l’image de la Radio mille collines. Rappelons-nous très bien que cette chaine de Radio qui a contribué pour la génocide rwandaise en 1993, lors de la guerre tribale des Tutsi et des hutus, reste un mauvais apanage dans le monde de médias. C'est vrai, il n’y a que nous qui sommes les vrais défenseurs de nos intérêts dont les biens de la nation. C’est à nous de mettre fin à la corruption pharaonique de autorités comoriennes... mais donner délivrance à des vagues d'attentat, c'est de contribuer à l’anéantissement de notre pays qui agonise et qui est loin de sortir du coma. Certes en matière de dérapage, personne n'a l'exclusivité. Nous sommes tous impliqués. C'est nous qui avons fait ces pirates, des élus, des ministres, des chefs d'Etat... et qu'après avoir sucé le sang du peuple, ils se refugient dans des « humanitaires » et même certains parmi eux sont conférés des hauts titres soit à l'intérieur ou à l’extérieur du pays, comme par exemple des ambassadeurs des Comores à l'UA, Paris, New-York et j'en passe. Et la plupart d’eux à cause de leurs incompétences, choisissent mourir là-bas que de rentrer au pays leur, en cas de privation de poste. Donc, réglons les machines de façons adaptables. Infligeons les punitions qu'il faut, dénonçons ces canailles, harcelons la justice, abandonnons la politique de protection de nos proches ou des nos co-villageois... Car ces bandes des voyous, se voyant estimer dans nos localités, dans les lieux publics... ils croient qu’avec le manque de conscience des appâtés, ils sont tous permis donc fiers de leurs massacres. Des fois, on leur fait des cadeaux, dont réattribution des grands postes, juste pour la continué dans le sens où ils ont commencé.

Une constitution de mauvaise foi

Donc, ayons un autre langage face à ce genre de problème qui plonge notre pays dans un cratère aussi brûlant. Pourquoi, ne pas demander de bilan à ces mafieux avant de les faire passer soit aux urnes ou aux audiences ou soit en prison ? Le bilan pourrait dans un premier temps service de garde-fou car, « le bilan de homme honnête ne se fait qu’après lui », disait déjà Bechir Ben Yahmed pour la personne de Gamal Abdel-Nasser. Mais car nous visons les escrocs, n’oublions pas ceux qui ont institutionnalisé le séparatisme pour arriver leur fin. Comme ceux qui ont réussi à éliminer des générations et ceux qui ont réussi à se présenter candidat aux présidentielles même si... Sûrement, la constitution budgétivore faisant que notre pays élise refuge le banc des nécessiteux, avec quatre assemblées, quatre gouvernements, quatre présidences, et trois vice-présidences... est plus assassine qu’une baïonnette. Mauvaise foi, ruse et mépris à la population... doivent aussi être réprimés. Donc, mes chers blogueurs, mes chers contestataires, mes chers indignés... mes chers comoriens souffrant de la malveillance de nos soi-disant autorités... le pouvoir de la rue est plus fort que celui des urnes erroné. Le pouvoir de la rue est plus fort que ceux des audiences non mérité, le pouvoir de la rue est plus fort que les attentats. 

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

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