Photo-555.jpgLa politique étant considérée comme la technique et la stratégie pour le développement et le progrès d’une nation, tel n’est pas le cas aux Comores où la politique est devenue les stratégies pour remplir les poches au détriment de la nation. Depuis l’indépendance jusqu’à nos jours, on se trouve face à une dégradation totale de l’économie. On est tous convaincu de la mauvaise gouvernance et de la mauvaise gestion dans les affaires de l’Etat et on n’ose pas avouer qui sont les coupables, et responsabiliser les auteurs  du dysfonctionnement de l’appareil de l’Etat comorien. On approche à des élections il est temps de se demander si on est capable de rester toujours la vache à lait des imposteurs qui pratiquent la politico-politicienne pour arriver à ses fins.

Il est temps de se demander si on est prêt pour un changement radical. Pour répondre à ces interrogations, on doit d’abord se demander les causes des maux qui rongent notre société et comment peut on diguer l’apparition des nouveaux vicieux dans la scène politique comorienne.

Devenir candidat même si malheureux et devenu le modèle, le plus apprécié des Comoriens. Dire le pays va mal semble le discours le mieux écouté et le bien aimé des nos lauréats à des hautes fonctions de l’Etat. Faire rêver les comoriens et les laisser dans  un profond sommeil, demeure la stratégie la plus souhaitée par les politiques. Avouer son échec reconnaitre ses défaites, accepter les critiques, remercier les efforts de son prédécesseur… restent le cauchemar du mauvais gout de nos élus. Il est difficile de croire que  ce que là où les autres ont réussi, les Comores ont échoué. Les pays sont construits par des élites formés dans les grandes écoles du monde, pour les Comores, c’est le contraire ; le pays est construit par des immigrés à faible revenue, qui consacrent leur vie pour l’amour de leur patrie. Ce qui est impressionnant, même l’indépendance c’est grâce à la force et le courage des immigrés qui, à l’époque ont choisi la Tanzanie pour gagner leur vie. Ces immigrés soucieux et ambitieux de leur patrie, ont obtenu des bourses d’études pour donner aux enfants de leur patrie enfin que ces derniers puissent répondre aux besoins de la nation. L’arrivée des jeunes diplômés ne semblait pas arranger les choses d’où l’apparition d’un nouveau fléau : « la conquête du pouvoir » ; désolé mes chers PASOCO et MOLINACO.

Ce fléau semble l’arme le plus dangereux de la nation Comorienne car il a servi à la méfiance de nos chers élites et à la fuite des cerveaux. Depuis l’indépendance sur cinq Présidents trois, sont assassinés, un a échappé bel ou plutôt sauvé d’une tentative d’assassinat et le seul sorti saint et sauf malgré les déstabilisations de son régime  est AZALI ASSOUMANI.

Dans le régime du Président TAKI,  on assistait à l’acte le plus humiliant de l’histoire des Comores : le flottement du drapeau français  sur le sol Comorien. Un acte qui est le fruit de la conquête du pouvoir et du « moi aussi », qui détruit l’esprit des jeunes cadres comoriens.

Cette mauvaise pratique n’a pas cessé et voilà encor à la sortit d’une crise institutionnelle chacun revendique  la magistrature suprême sans se poser la moindre question « s’il est apte de gérer un Etat réduit à néant ». Nous ne sommes pas pessimistes, nous sommes d’accord que des jeunes dynamiques postulent et demandent notre approbation et notre confiance pour gérer notre pays, mais notre souci majeur c’est le simple citoyen qui souffre de tous les maux du monde et qui accepte qu’on lui offre un châle et ne pas payer le salaire de son médecin ou de l’instituteur de son enfant ; et  encor  les immigrés qui agissent à la place de l’Etat qui  acceptent qu’on laisse passer son coli  au lieu de lui laisser le moyen et la possibilité d’investir. Nous sommes tous responsables et il faut l’accepter. Il est temps de changer, il est temps de corriger nos erreurs.

Il est temps de se méfier des beaux discours. Nous sommes en mesure de connaitre qui a tort ou qui a raison. On souffre de la corruption et de la mauvaise gouvernance et on oublie que le pire de corruption c’est de se taire à la corruption. se Celui qui détourne le bien public et abuse de la confiance du peuple est considéré  comme l’héros du peuple, on lui laisse en liberté et même certains sont nommés aux hautes fonctions de l’Etat ; mais, celui qui réclame la liberté de citoyen, qui exige le respect des droits fondamentaux de la personnes humaine et des engagements internationaux, et qui investit pour la promotion de nos jeunes enfants et qui aide à l’insertion des  ces jeunes dans la scène internationale… est considéré comme ennemi et faiseur de trouble. Cette mauvaise perception n’est pas un fait nouveau, on se souvient des jeunes qui ont perdu leurs vie pour sauver l’honneur de notre pays tels que ; ALI ADIL, BOINAIDI MNAMDJI, GAYA, FAROUK, …que sais-je encore, considérés comme ennemi par ce qu’ils revendiquaient le respect de la dignité humaine.

Mes frères,  ne jouons  pas la complicité de destruction de notre pays. Ne donnons pas l’épée à nos ennemis pour nous égorger. Unissons nos forces pour sauver notre pays. Unissons nos forces pour exiger une justice et un Etat de droit. Consolidons nos efforts, brisons le silence et sauvons nos enfants. Les Comores nous appartiennent nous devons les sauver. « YENKODO YA MASIKINI YEWIWANO NDAYE WAYE ….. » Shamsia SAGAF

 

Ngazi

paris

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