LES COURTISANS D’IKILILOU PRENNENT DES AMBARCATIONS DEPUIS SHANAZE, JUSQU’ A MOHELI POUR L’AID EL-FITRE.
28 juil. 2014
Après un mois complet de ramadan, comme dans plusieurs pays du monde musulman ou comme partout où se trouve des musulmans, les Comores fêtent l’Aïd el-fitre ce mardi 29 juillet 2014. Mais insularitéaidant, le chef de l’Etat fait le choix d'effectuer la prière de cette fête dans son île natale. Ce qui fait que comme les années précédentes, le chef de l’Etat comorien, Ikililou Dhonine, prend l’avion pour l’île de Djumbe Fatima afin d’y accomplir ce devoir mahométan.
Mais comme être vu au côté du chef de l’Etat est une discipline presqu'olympique chez les courtisans du Docteur-président, donc, un fait très convoité, certaines autorités, préfèrent ne pas passer cette fête auprès des leurs. Abandonner les enceintes des mosquées de leurs localités pour les deux rak’an matinaux de l’Aïd de ce mardi 29 juillet2014. En provenance de l’aéroport Prince Said Ibrahim à Ngazidja, des autorités politiques, notamment du régime en place envahissent l’aéroport de Bandar-salama pour ce jour important pour tous les musulmans du monde.
Toutefois, quelques unes de ces autorités des autres îles des Comores, n’ont pas trouvé de place dans l’avion présidentiel. Mais, la nécessité fait monter le singe sur l’arbre épineux. C’est ainsi que le Directeur général de l’ORTC, Abdallah Saadi et quelques uns de ses compères, ont regagné Mohéli passant par Shindini, dans le but de témoigner leur fidélité et leur gratitude au chef de l’Etatikililou Dhoinine. Pour preuve de leur abnégation, leur présence àDjoezi pour la prière de l’Aïd el-fitre.
Par Shindini, ils ont pris, un kwasa-kwasa, un hélicoptère ou le fantôme de Madjriha leurs a servi, comme les Msomali, les djini-bahari ou les kuhans qu’ils consultent souvent à Pemba pour des postes ? Comment courtiser, jusqu’à risquer sa vie en mer ? Comment courtiser et lécher des bottes jusqu’à se déprécier en faisant des sauts sur des pirogues au port de pêche de Shanze, avec des costumes, cravates ou des djuba et djoho ? Ainsi vont les Comores de ce troisième millénaire.
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus