GEDC1267.JPGContrairement à ce que l’auteur Lawrence Joseph a parlé de la fin du monde 2012, aux Comores la fin du monde, peut commencer depuis les premiers jours de mois d’Août 2010. Vite, vite qu’on se marie, vite, vite… le grand mariage avant l’arrivée du ramadan, les gens se précipitent dans un petit trou ou dans un tunnel exigu pour s’échapper à la fin du monde qui commence depuis les Comores.

 

Mais la question est là, et ceux qui ont promis et arrêté leurs dates en 2012 ou un peu en 2000 hoho ? Que feront-ils ? Ils seront exonérés, pardonnés ou quoi ? Et ceux qui ont déjà commencé et qui n’ont pas encore terminé et promis de terminer en 2012 ou 2000 hoho… ? Les rues de Moroni, les ruelles de nos villes, les marchés de Moroni et de nos villes et villages… sont tous saturés. Les prix des articles deviennent très exorbitants. Mais toujours les « je viens » ne cotisent pas en grande quantité comme avait dit un jour un haut douanier des Comores.

Il est bien su que si en période d’été, les rues de Moroni et les bangwe de nos villes et de nos villages perdent leurs visages habituels, c’est que les « je viens débarquent ». Et sans doute, ils ne débarquent pas avec les mains vides ces mal-aimés là. Alors, comme tout le monde sait comment ces malheureux sont traités aux douanes depuis leur arrivée à l’Aéroport Prince Said Ibrahim, jusqu’à la douane de Moroni, ils doivent donc avoir le minimum de bénéfice de sentiment et de respect. Non seulement dans ces douanes là, mais aussi dans les marchés… et ceux de Moroni et ceux locaux. Cela sans doute vont leurs donner et redonner le courage de sillonner à chaque ardent soleil de la métropole, de survenir aux îles dites paradisiaques…

C. Said Ali

Ikoni-région de Bambao (Comores)

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