C’est bien ce mercredi premier Mai, 2013 lorsque les pluies diluviennes commencent à menacer les Comores en général et Hambou et Bambao en particulier. Cette saison de pluie comorienne qui a été aimée depuis que les yeux des insulaires sont ouverts, commence depuis il y a un an à leur être terrifiante.  Des pluies terribles qui placent des boules dans les ventres des habitants des deux régions premièrement citées, suscitent un souvenir amer, d’il y a un an.

Le mois d’avril dernier quelques localités de Bamabo dont Nioumadzaha, Vouvouni, Mwandzaza, Ndruwani… ainsi que celles de la région de Hambou, telles que Samilani, Mitsoudje, Bangwa et autres, ont été martyrisées par les eaux de Karthalla s’ajoutant des pluies de Kashkazi. Ces heures-ci, la situation ne se présente pas sans panique. Sans soutien aucun, sans aucun plan d’évacuation… sans mesure préventive… les habitants de ces localités susmentionnées vivent avec grise mine et sombre espoir.

Personne ne peut se dire ne sachant pas les dégâts très considérables qui s’enregistrent à chaque descente des eaux depuis il y a quelques moments. Des régions emprisonnées et quelques biens ensevelis dans l’eau et la boue. Prions donc Dieu que ce réveil, c’est-à-dire celui des rivières dévastatrices ne soit pas avantageux à l’ouvre de la nature, car, la panique règne dans les zones et voilà, le désespoir ne cesse de paniquer.

I. Moussa, depuis Bambao

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