LETTRE OUVERTE DU COLLECTIF DES INDIGNES DE LA CITE PHOCEENNE
10 juin 2014Objet : Lettre de démission ouverte.
A l’attention des :
Patriotes, militants de l’unité, amis des Franco-Comoriens de Marseille, CICP.
Mesdames, Messieurs.
Nous soussignés, membres fondateurs, adhérents, sympathisants, soutiens du, COLLECTIF DES INDIGNES DE LA CITE PHOCEENNE, Publions notre démission collective ce jour 05 Juin 2014.
Cela fait plus de 7 mois, que nous nous sommes engagés autour de deux idées : « le rassemblement et l’éveil de la communauté, afin de redéployer le respect mérité des franco-comoriens de Marseille. 7 mois qu’un nombre important de responsables, militants : hommes et femmes ont cru de toute leur force à l’unité des marseillais d’origine comorienne.
La force vive initialement engagée dans sa diversité devait former un bouclier contre les dérives. C’est l’une des raisons de cet élan d’adhésion avec comme seule arme : la vigilance.
Contre vent et marées s’engagea alors un processus irréversible de lutte contre le manque de patriotisme et contre les attitudes corporatistes manifestes du politicien carriériste : Attitudes consistant à crier les dérives à l’encontre de certaines populations et à remettre des médailles à leurs auteurs. Il y a un avant et un après 12 janvier 2014 : Regrettable ! La situation est pire encore.
Rappel des objectifs du 12 janvier 2014 : Nous rassembler, lutter contre les pratiques mafieuses, ainsi qu’une prise de conscience sur nos pratiques en matière politique…une éthique. WUPAMBE WA SIYASSA… (la servitude, du majordome fière de son état). Rompre avec les pratiques du citoyen spectateur franco comorien. Rabatteur de suffrages systématique, assujetti aux clientélismes de la droite comme de la gauche Marseillaise. Est-ce qu’à coup d’audit moral et de critique constructive, Certains comportement allaient changés ? HELAS !!! NON.
Démotivées, les énergies s’essoufflaient au fur et à mesure. Démission après démissions, nos camarades d’infortune ne s’en formalisaient pas pour autant. Après maints sacrifices des valeurs, le collectif continuait son ambivalence, sa danse à trois temps. Chasser le naturel, il revient au galop. Et tout allait continuer ainsi sauf que :
Notre devoir de mémoire nous oblige à faire état des lieux, lors de cette énième tentative de reconstruction.
Comme ce fut le cas pour la maison des Comores, de la Fecom, du consulat, de la chambre de commerce franco-comorien, de l’UC 13, ainsi que la commission nommée en septembre 2013 sur les jeunes face à la violence. Le collectif CICP 2014 ne suscite plus d’espoir de rassemblement ni de cohésion.
Malgré la promesse faite le 12 Janvier 2014 aux docks des suds, malgré l’appui manifeste de certains représentants des autorités Comorienne, de passage à Marseille, malgré la mobilisation d’une partie de notre jeunesse.
Au moment où le CICP voulait se doter d’une existence légale : Sa fondation s’est vue entachée de vices de procédures, pour information : Délai de l’A G écourté… précipitation du dépôt à la préfecture, sans PV ni quorum atteint. Plus grave encore, un manque total de transparence. Le non-respect de la diversité et de l’équité. Usurpation du pouvoir, pression, insulte etc…Dénigrement réitéré et absence de cohérence entre l’appel du 12 janvier 2014 et la finalité. Encore une fois, et en période électorale on a utilisé les franco-Comoriens des quatre Iles auprès des politiciens Marseillais.
Pour toutes ces raisons : Les représentants politiques, associatifs, de la société civile que nous sommes, par devoir, tenons à publier notre démission de manière collective. Montrer notre désolidarisation des agissements présents et futurs du CICP et lui souhaiter bon vent. Une page se tourne…
Mais la lutte pour la défense des intérêts du plus grand nombre demeure plus que jamais à l’ordre du jour par respect des engagements du 12 janvier. Pour le bien être du comorien.
Nous prenons rendez vous avec les Marseillais et les Marseillaises dans nos futures actions citoyennes tout en respectant les lois de la République.
A très vite.
Marseille, le vendredi 6 juin 2014
LES PREMIERS SIGNATAIRES :
NOM PRENOM | Ile Régions Comores | PROFESSION | Membre fondateur Adhérents, sympathisants | SIGNATAIRES DU SUPPORT PAPIER |
SAID AHMED OUSSENI (JESUS) | Anjouan | Agent de service IPC
| Membre fondateur | Oui |
DJAMILA SAID
| Grande-Comore | comptable | Membre fondateur | Oui |
ANTOISSI SAID ALLAOUI | Moheli | Responsable associatif | Membre adhérent | Oui |
SALIM AHAMADA | Grande-Comore | Routier
| Sympathisant | Oui |
| Mayotte | Agent RTM | Membre fondateur | Oui |
MAHAMOUD MOHAMED SAID | Anjouan | Gestionnaire de documentation | Membre fondateur | Oui |
AHMADA MMADI | Mohéli | Retraité gendarme | Membre fondateur | Oui |
ANFANE RACHID | Mayotte | Chef de projets | Membre fondateur | Oui |
BEN BOINA
| Mohéli | Educateur | Membre sympathisant | Oui |
ABDOU ALI SAID ALI
| Anjouan | Conseiller en insertion | Membre fondateur | Oui |
ABDOU MADI
| Mayotte | Agent de sécurité | Membre fondateur | Oui |
ABIDHAR (DSK)
| Gde Comores | Entrepreneur | Membre fondateur | Oui |
MELINA ELODIE | Métropole | Infirmière | sympathisant | Oui |
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