MORONI A LIBERE LES PIRATES PRESUMES PAR LAXISME
16 mars 2012Les kenyans arrêtés dans les eaux comoriennes pour cause de piraterie présumée, le Samedi 12 Février 2012 près du port de Moroni, sont libérés le 13 mars 2012. Bon débarras et de la justice et de l’Etat comoriens. Sans doute le laxisme demeurait dans le cadre de l’enquête pour l’exactitude de cette affaire. Ce dossier est pris à la légère : passer du sérieux au laxisme enveloppé par la tolérance. Pourquoi évoque-t-on « bénéfice de doute » là où il ne fallait pas ? Dire que l’Etat Kenyan, a identifié ces supposés policiers figurants dans leurs registres avec leurs numéros d’immatriculation, n’a rien de transparence.
Sans doute l’Etat kenyan qui pourrait être honni si taché par une piraterie, ne peut faire autre que préserver sa dignité… « ils ne sont pas des pirates, ils sont des nôtres ». Comment une simple lettre sans enquête, sans rien a pu faire le poids en faveur de la libération des pirates supposés, arrêtés dans les eaux de Moroni ? Corruption ou laxisme ? Personne n’en sait. Un dossier qui a tout sauf justice. L’Etat de Kenya ne pourrait en aucun cas accepter la présence d’une piraterie dans son sol. C’est pour cela qu’il a défendu les leurs, quelques soient les qualités…
Comment des policiers peuvent se promener avec des armes lourdes, jusqu’à plusieurs centaines de kilomètres hors de leur frontière ? Dans le procès de ces pirates présumés, rien n’est explicite pour qu’on puisse savoir la vraie cause de leur errance. Au moment où, la justice, le service de l’immigration, le ministère de l’intérieur… doivent être prudents… laissent le fait se faire. Mais comme médecin après la mort ne vous réveillez pas qu’après choc couteux.
SAID Ahmed Djaffar
( COMORESplus )