La for383380 2845233453978 447983850 n[1]mation politique, CRC qui a vu naissance lors du régime du colonel Azali Assoumani, alors chef de l’Etat des Comores de 1999 à 2006, est attrapée par le syndrome des anciens partis natifs des mouvances présidentielles. Qui pourrait imaginer une démolition sienne ? Cette CRC qui se voyait d’une suprématie si haute que toute formation, depuis son pouvoir, jusque sur les bancs des prétendants ? Oui quelques résistances doivent être relatées. La CRC a résisté l’offensif de l'ancien président des Comores Ahmed A. Sambi, qui dès son arrivée au pouvoir l’a traquée, jusqu'à dégager le froid à ses yeux pour mettre certains de ses hauts en taule et à faire fuir d’autres vers l’extérieur. Ensuite, on peut mentionner que cette formation a pu se relever du double échec dont la non validation de la candidature d’Abdou Soefou à exécutif de Ngazidja et à l’élimination dès les primaires de leur candidat aux présidentielles des Comores en 2010, Monsieur Hamada Mmadi Bolero, actuel directeur de cabinet du président de l'Union, poste qu’il avait occupé dix ans auparavant, sous Azali.

Cependant, tous les efforts pour maintenir la CRC comme principal parti d'opposition pendant sept ans sont rendus en pacte de Varsovie. L’actuel secrétaire général de la CRC Houmedi Msaidié, fait réapparaitre son talent. Celui de détour. Avec une volonté sans couleur et que personne n’arrive à cerner, Msaidié veut la chaire du grand. C’est ainsi qu’avec l’appuie et le conseil de quelques éléphants placés dans le cimetière politique, des politiques ayant une dent contre son suprême Assoumani Azali, l’homme aux mille chemins qui amènent à Rome, se déclare candidat en 2016 dans le compte de la CRC, quelque soit le climat. Ce comportement qui n’est pas surprenant, a mis la température à la hausse au sein du parti, et vite une fissure nait. C’est ainsi que certains de la CRC se déclarent Azalistes et lancent leur propre formation politique, depuis au foyer de femmes de Moroni, la semaine dernière. Même si cet enfant n’est pas encore attribué du nom, mais le jalon est posé et voilà, hop pour 2016.

Même si toujours dans le silence, mais Assoumani Azali, ancien chef d’Etat comorien, nidifiant durant quelques années Houmedi Msaidié n’a pas renoncé une éventuelle candidature aux prochaines élections de 2016 pour un retour à l’estrade de Beit-salam. Azali consulte et veut ratisser large.  Selon un de ses proches ; je cite, Azali ne sera pas candidat que lorsqu’il y aura une chance réelle de l'emporter. Un cas qui diffère de celui de Houmedi Msaidié, se permettant le luxe de perdre pour une première participation à l’élection présidentielle. Fin de citation. Pour être sur qu’Azali est à la manette des dernières manœuvres de ces fidèles, il faut voir ceux qui composent l’apogée dont à la tête l'ex-première dame des Comores, Ambari Azali ainsi que des anciens ministres issus de la CRC, Chature, Yahaya Mohamed Iliassa, pour ne citer que ces hommes. N’est-ce pas un premier avertissement lancé par ces azalistes au clan de Msaidié ? Les observateurs politiques risquent de mettre ce scénario dans le cumule. Comme la guerre Omar Tamou-Maecha, comme celle de Mouzaoir Abdallah-Taki Ahmada Mboreha… et j’en passe.

Assoumani Parabolik

COMORESplus          

Retour à l'accueil