taxi.jpgSuite à une négociation qui est ténue hier après midi entre les représentants du syndicat des taximens des Comores et quelques hauts du régime au salon du chef de l'Etat, un compromis a été trouvé. Ce qui fait que la grève qui était annoncée illimitée a pris fin ce matin. Aucun étonnement. De là où il y a chef, il y a toujours de corruption. Qui donc a reçu l' enveloppe pour l'avortement de la grève ? Toujours pris pour des petits enfants sortant de l'école primaire, on leur a dit d'aller chercher le "mwadzuguso". Grave, la façon dont la grève est bouclée. C'est normal que les régimes continue à prendre la population pour des vaux-rien, car aucune promesse n'est jamais tenue de la part des grévistes ou des manifestants." Allez-vous en, on va commencer les travaux depuis ce matin, et on va commencer à bitumer les routes de Washili" . Seul ces mots ont assassiné la grève.

 

Nous devons savoir que cette grève n'est uniquement pas sous le patronage des taximens. Mais tous les conducteurs des véhicules comoriens, de Ngazidja notamment. les chauffeurs des taxis brousses, ceux des taxi villes, les chauffeurs des véhicules utilitaires et ceux qui transportent les marchandises... tous patronnent cette grève. Car le département de l’Aménagement du territoire n'existe plus dans le répertoire gouvernemental des Comores, à quoi sert son ministère ? Son ministre, est toujours payé pour ne rien faire. Outre, il est bien su que lors de la négociation, la présence du chef religieux Abdou raouf Hamada a fait le nombre. Je ne pense pas que les syndiqués aient posé des conditions pour aller en hidjaz pour qu'on fasse appel à Raouf. Ces opportunistes mal orientés, doivent faire carrière dans leurs domaines. Alors comme les wangazidja disent "usiku wa mwamba ndrabo kohomo husha", On attend la suite de la promesse donnée.

 

Saylat-la jojo

Région Hambu (Comores)

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