Opposition et regime, une négociation pleine de méfiance
30 mars 2010
Il y aurait une vraie négociation, s'il y avait une vraie opposition. Depuis la semaine dernière, l'information circule. Elle est selon laquelle, l'opposition et le pouvoir comoriens s'entretiennent. Les deux représentants de l'opposition en l'occurence Houmedi Msaïdié du CRC et Ibrahim Ali Mzimba, président du parti PARI, sont loin d'être crédibles aux yeux des comoriens, qui prennent toujours notes de l'histoire du pays même si sans plume. La crédibilité échappe l'homme politique, quand ce dernier reste toujours sans conviction ni principe.
Ensuite, pour la propreté d'une négociation aussi soutenue comme celle-ci, il faut des politiques qui soient propres dans leurs passés. Ce qui fait que la seule représentation de ces hommes dans le terrain de négociation, est un vent de deséspoir. Nous savons très bien, que les Comores, jeunes de trente cinq ans, sont rendues prostituées et parmi ses proxénetes, ces deux hommes. Alors ces négociations sont devenues comme disent les "wangazidja, "shandza sha umelea". Ces hommes qui se sont vus moisir sur le banc de touche depuis un intérminable temps, ont du mal à rester dans ce qu'on appelle "opposition réelle".
Enfin pour une vraie négociation entre l'opposition et le pouvoir, il faut trouver des hommes dignement politiques, qui n'ont jamais trahis ni leurs partis politiques ni leurs chefs politiques ni l'EEDC en faveur de CEE... et qui sans doute sont trouvables à la loupe, dans cet archipel qui s'enfonce. Il faut que l'opposition soit celle digne de son nom, avec un combat d'idées, d'opinions, de principes... et de convictions, pour qu'on puisse bien convaincre. Les rivalités et les manigances politiques doivent être mises dans les placards. N'oublions pas que si le chef de l'Etat en place, avec l'approbation du congrès, voit son mandat être prolongé de dix et huit mois, c'est à cause des manoeuvres et des pièges qui se trouvaient au sein de cette union de l'opposition, lors des campagnes électorales de Decembre 2009. Alors que la conscience guide les comoriens vers le bon sens.
SAID YASSINE Said Ahmed