PIC218Il est coutume chez l’autorité politique comorienne de ne pas tenir ses promesses… Il est aussi teinté dans sa seconde nature, de se mettre en position d’attente comme l’a montré dans son interview accordée à Albalad, numéro 359, l’ancien ministre sous Azali, Houmed Msaidié. « On attend une clarification, après les primaires et les premiers tours des gouverneurs… » Disait H. Msaidié. Rien que ce passage montre le manque de conviction, de sincérité et de franchise des dites autorités politiques comoriennes. Dire qu’aucun parti politique comorien de tous ceux qui composent la convergence de Mai 2010, ne s’est rallié à la majorité présidentielle à part SHUMA et RND rénovateur, n’est pas du tout convaincant qu’unité demeure au sein de cette dite alliance. Il n’est pas exclu les pièges, la haine, les manipulations sordides et les détractations au sein de cet ensemble pour empêcher l’autre de prendre devant. Cette alliance qui se fissurait depuis les élections législatives de décembre 2009 par la trahison des uns et les mensonges des autres, devient ces derniers temps, victimes de la diversité des candidatures.

 

Pourquoi cette dislocation ?

 

Le fait que presque tous les composants politiques de cette coalition… se proclament candidats… de l’opposition traduit que la soif de pouvoir demeure chez l’autorité politique comorienne. Le manque de confiance au prochain, reste du poison qui tue la classe politique. Oui ensemble pour crier et pour se faire marquer. Mais disloqués au moment de barrer le chemin à qui dont la raison de lui monter un mur, s’impose. La preuve n’est autre que ce qui se laisse dessiner en ce moment. Sur 9 candidats à la présidence, des Comores, seuls deux qui sont pour le régime en place. Et les 7 restant ne représentent que du coté opposé même si c’est promis par plusieurs têtes de l’opposition, qu’une fois qu’un des candidats de l’opposition arrive au deuxième tour, ils vont tous s’unir. Non, les wangazidja ont dit : « eya dziha mdru nde ya mdziha rayili na muo » et « eza trende ndezionesao ye zidjao ».  Dans cette opposition, unité ne peut naitre avec le manque de solidarité et d’amour entre autorités. Il n’est pas temps de confirmer un sondage, mais si maladresse continue à se produire au coté de l’opposition, celle-ci va s’enterrer elle-même dans la boue.

 

SAID YASSINE Said Ahmed

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