PERNURIE D’IMPRIMES DANS LES PREFECTURES DE NGAZIDJA, UNE ARNAQUE DOUCE.
21 janv. 2013 Peut-être moins important chez certains mais un sujet devant être préoccupant. Tout le monde ne s'appelle pas Hervé ni Yves. Tout le monde ne s'appelle pas Marine ni Joceline. Un bâton peut séjourner mille ans dans un marigot et cela ne fait pas qu'il devienne caïman. Comment donc, une arnaque douce et bien calculée s'applique aux ressortissants comoriens soient de nationalités française ou non, passe en tapinois comme si de rien n’était ?
Par qui ? On ne sait rien. Il est donc inventé une méthode d’arnaque douce, dont pénurie d'imprimés d'extrait d'acte de naissance et de fiche individuelle, dans les différentes préfectures de Ngazidja. Après avoir pris conscience que les aoutiens ne peuvent pas quitter les Comores sans la carte nationale d’identité, sinon payer une taxe aéroportuaire de 80€, système mis en place depuis 2008 par le régime de Sambi, les techniciens du régime en place préfèrent cette somme à la citoyenneté comorienne.
Quand la mauvaise foi et l’arnaque honnissent un pays ?
C’est honteux ! Une rame de feuille blanche, une photocopieuse et de l’encre… deviennent fardeau chez le tuteur des préfectures ou c’est une arnaque douce qui conduit à la mauvaise foi humaine ? Comment donc veut-on qu’on soit séduit par les dires plein d’hypocrisie, des dirigeants comoriens, selon lesquels « vous, la diaspora comorienne contribuez à foison pour le développement de ce pays nôtre et sans vous… », au moment où rien n’est aménagé pour faciliter le bien être d’un aoutien chez soi ? Pour les 3000 fc de vignette pour un extrait d’acte de naissance et les quelques centaines de francs… de celle pour la fiche individuelle, l’administration comorienne a pu les sacrifier et même sacrifier les règles pour faire payer les « je viens »… une taxe équivalente de huit à dix extrait d’actes de naissance. Alors comme l’extrait d’acte de naissance fait moins de fortune que la taxe aéroportuaire, cette taxe est moins couteuse que la perte d’un boulot en occident. Cela fait que l’aoutien s’oblige amèrement de payer cette taxe.
Depuis les midjindze, l’aoutien passe des jours voir même de semaines à Moroni… pour voir s’il peut trouver ce bout de papier restant invisible aux Comores. Et les nouveaux nés, et les enfants voulant être admis à l'école et les autres usages qui nécessitent ces papiers ? On sacrifie un tas de droit pour de calcules de malice ? Dommage pour un pays qui se dit ouvert et au désir de se brancher. Manque de carburant, manque d’électricité, manque de santé, manque de route, manque de bonne foi… et pourtant, la politique de prédication… envahit les ondes et les chaines.
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus