QU’ATTEND LA JUSTICE COMORIENNE POUR JUGER ET PUNIR M.YOUSSOUF, TUEUR DE FATOUMA MZE HAMADI ?
03 juin 2012Depuis toujours dans l’attente, les comoriens en ont assez. En ont assez de la mascarade politico-judiciaire dont nombreux de cette population susdite sont victimes. A cause de cette mascarade, la morale chute et rien n’est assuré comme sécurité. Il y a six mois, la jeune Fatouma Mzé Hamadi de Samba-Mbodoni est tuée et violée morte par Mohamed Youssouf dit Bousria. Après une aubaine de la police nationale, offert par les braves de Mboude ya Bambao, le coupable qui était présumé, a avoué le fait. C’est à partir de quand les comoriens ont cru respirer… et se libérer de l’insécurité et de l’injustice sur lesquelles, ils sont exposés. Sans enquête coutant ni fatiguant, sans chemins épineux ni long, la justice pourrait sans doute facilement trancher sur le cas de Fatima Mzé Hamadi, paix en son âme. Alors juger et punir le tueur Mohamed Youssouf est ardemment attendu par les comoriens. Mais toujours avec ce silence judiciaire, la peur règne. La peur qu’un jour si on reste sans vivre la punition devant être infligée à Mohamed Youssouf, ce dernier qui est l’auteur du crime de Fatima Mzé Hamadi, sera mis en liberté et trouvera asile dans une île voisine.
Il est bien que le chef de l’Etat évite d’être pointé du doigt et d’être désigné comme un sanguinaire par la communauté internationale, une fois appliqué la peine de mort au tueur. Mais c’est donc une trahison. Une trahison aux comoriens auxquels, il a promis la justice et la sécurité. Une trahison à cette population qui veut que justice soit faite. Donc pour une meilleure garantie de la justice, il faut que les ambitions politiques soient classées dans les placards, car comme les comoriens sont victimes financièrement à cause de Monsieur FMI, le vice-président en charge de finances, ils ne veulent pas la rester aussi dans le domaine de la sécurité à cause de l’opinion international. Comme a dit François Hollande, lors des campagnes électorales, « ce n’est pas le monde étranger qui va voter pour moi mais c’est le peuple français ». Donc, monsieur le président, doit prendre ses mesures pour que justice soit faite afin que la famille de Fatouma Mzé Hamadi soient soulagée. L’appareil judiciaire doit fonctionner en faveur des citoyens qu’il surveille. Que la politique soit intérieure ou extérieure, ne prime pas sur la justice pylône de la paix des citoyens.
Ne faut-il pas comparer le cas Salimou et celui de Fatouma Mzé Hamadi. Alors ne classez pas toutes ces affaires dans le cadre politique car si ça continue, le pays continuera de s’effondrer dans l’abîme. Comment donc un président qui a mine d’un décisionnaire se laisse aller par ses subalternes ? Le procès de Fatouma Mzé Hamadi assassinée et violée morte par Mohamed Youssouf n’a pas besoin de grands travaux. Et il doit avoir lieu car on a trop attendu, on en a marre. Et plus on en a marre, plus ça pourrait exploser. Ce n’est pas la communauté internationale ni les couleurs politiques qui sont menacées. C’est la population comorienne qui se sent insécurisée avec une justice dormeuse, flémarde et laxiste. Ali Soilih, dans son régime tortionnaire, a puni Soule Bwana Mdwrwa Mgu avec la justice qu’il fallait, en lui faisant repos sur le fusil, Soulé Bwana, tueur de Mwana Fatima Salimou et Ibrahim Mzé. Ahmed Abdallah a puni avec la peine capitale les sept bouchers de Nyumamilima, qui ont tué Said Bakari. Parmi eux, Hamada Sabiti, Mansouri Ibouroi, Djambaye Hassoumani. Mohamed Taki a fait aussi passer Taoufik Youssouf sous le fusil. Taoufik, tueur de Fwahamwe… Azali seul dont le régime a libéré le marocain qui a assassiné sa femme comorienne à Moroni, dont la fille Taynamor…
Alors Ikililou a intérêt d’appliquer la justice au moment où le fait se présente comme une pâte. Comme une pâte car, il n’y aura pas d’enquête. C’est aussi simple que l’épisode Rifki… Mohamed Youssouf a avoué le fait, alors qu’il soit jugé et puni. Que le régime en place ne se refugie pas dans le mensonge pour des raisons politiques encore créant un climat néfaste. Même si on voit que rien n’est agité pour l’instant mais, si cette affaire traine en veilleuse, un soulèvement né de la haine n’est pas évitable.
SAID YASSINE Said Ahmed