QUE PEUT-ON DIRE DE L’HISTOIRE INSOLITE A L’AMBASSADE DES COMORES EN TAZANIE ?
06 juin 2014 Avec le mystère de la diplomatie comorienne, une situation alarmante affecte l’ambassade des Comores en Tanzanie. Et le plus étonnant est que le gouvernement comorien fait comme si de rien n’était et s’innocente. Mais pourquoi tant de malaises dans ce département ? Ce qui se produit en Tanzanie ces derniers temps est plus qu’humiliant pour l’Etat comorien. Comme on ne parle plus de consul honoraire entre les Comores et la Tanzanie, depuis quatre mois Badaoui est nommé ambassadeur des Comores à Dar-es-salam par le président comorien Ikililou Dhoinine. Ses missions s’étalent vers le Kenya, l’Uganda, le Burundi et quelques pays de l’est-africain.
De l’autre coté, un certain Islam censé être le prédécesseur de Badaoui, ne veut pas quitter les locaux de l’ambassade. Ce qui fait que le nouvel ambassadeur des Comores en Tanzanie remplit ses fonctions à son domicile. Nommé depuis 2005 par Assoumani Azali au service consulaire des Comores en Tazanie et en Afrique de l’Est, Islam a été reconduit par Ahmed Sambi à ce même poste, donc consul honoraire des Comores. Depuis quatre mois que Badoui a présenté sa lettre d'accréditation à l’Etat tanzanien, la cacophonie ne quitte pas ce service. Islam se maintient toujours. Un conflit de compétence avilissant les Comores loin d’elles. Selon nos informateurs, l’ex-consul des Comores en Tanzanie, Islam est un grand riche parmi d’autres de l’est-africain. Un indien de nationalité yéménite et tanzanienne, qui aurait bénéficié un passeport comorien, depuis quelques années. Cela aurait été dans le cadre de servir les intérêts de quelques autorités comoriennes en Afrique de l’est dans le noir bien entendu. Islam qui ne veut pas quitter les locaux de l’ambassade aurait bénéficié le soutien de Sambi, Hamidou Bourhane, gouverneur Anissi Chamsidine et les autorités de l’île d’Anjouan s’ajoutant aux grands moyens financiers dont il dispose dans la sous région.
Enfin, face à cette situation, pourquoi le MIREX reste sans mot ni aucune réaction ? Comment est-il possible que des gens ne faisant pas partie du pouvoir, arrivent à faire la pluie et le beau temps dans la diplomatie du pays ? Peut-on exclure la complicité du ministre des affaires étrangères dans cette affaire ? Pourquoi n’a-t-il jamais porté soutien à ce nouvel ambassadeur loyalement nommé ? Un vent qui fait peur car, cet Islam, ce consul honoraire depuis Azali, serait le patron des patrons, donc Sambi et les autres, dans leurs affaires privées en Tanzanie en Afrique de l’est.
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus