IMGP3826La pose de pierre pour la réfection de la route qui part de Bahani à Mbéni sort d’un rêve qui semble être réalisé. Les comoriens en particulier les wa Ngazidja, ont leurs yeux accueillant un vent d’espoir dont on n’espère pas qu’il soit une construction d’un château en Espagne.

 

De ces travaux, les comoriens demandent de clarté et de sérieux, car avec cette réfection, ils  se trouvent au milieu de deux vérités qui risquent être deux mensonges jumelles. Un peu d’estime et de considération à la population qui fait de vous, autorités... Ici on parle du fond issu de la citoyenneté économique, là on parle des efforts de l’île autonome de Ngazidja. En vérité cette tranche de route est sous quelle responsabilité ? Cette question s’impose car, le 29 juin 2012, dans une rencontre avec la communauté de Ngazidja sur Lyon, le gouverneur de l’île de Ngazidja Mougnii Baraka Said Soilihi a dit ceci : « Sur 207 localités de l’île de Ngazidja, 139 disposent des routes secondaires qui sans aucun doute sont sous la responsabilité de mon gouvernorat... Il y a ensuite la route qui part de Bahani à Itsandra, Itsandra à Bahani… Et avant le neuf juillet 2012, les nids de poule qui se trouvent dans la région de Mitsamiouli seront tous réhabilités. Puis après, la réhabilitation de la route qui part de Bahani à Mbeni et de Moroni à Mbadjini. » Alors comment ça se fait que seul le régime central s’attribue la réalisation de ce projet, jusqu’à ce qu’il le fasse vomir du fond de la citoyenneté économique dont nombreux comoriens se posent toujours des questions ?

 

Un triangulaire sombre

 

Cela traduit clairement qu’Ahmed Abdallah Sambi hante toujours et toujours les esprits des membres du régime en place dont nombreux sont des affriolés de l’homme au turban. Tant pis, mais les comoriens veulent savoir où sont donc, le projet habitat, l’aide de Qatar aux Comores, issue de la conférence de Doha ?... Sachant que dans cette conférence, c’est-dire celle de Doha, le projet des réfections des routes aux Comores a été bel et bien soumis, validé et accordé. Donc, la connaissance du trou dans lequel se refugie le fond provenant de la citoyenneté économique est un droit de tous les comoriens. Vue là où les Comores se reposent aujourd’hui, l’heure n’est plus aux mascarades ni aux démagogies. L’heure n’est plus aux protections des suceurs de sang ni à la camaraderie assassine. Certains annoncent que l’heure de la recréation est terminée, mais on sait très bien que ce ne sont que de paroles. Le régime précédent et celui en place c’est du Bonnet blanc et blanc bonnet. La complicité qui arbitre le régime central de Moroni et l’exécutif de Ngazidja est une couverture « angélisant » le diable. Le gouverneur de Ngazidja, un douanocrate sous Sambi, le chef de l’Etat de l’Union, ancien vice-président en charge de finances et l’actuel vice-président en charge de l’aménagement du territoire, secrétaire général du gouvernement sous Sambi, ne pourront que vêtir leur GOUROU en moine, comme récompense. Réfection des routes, efforts du gouvernorat de Ngazidja, du régime Ikililou Dhoinine ou de l’ancien chef de l’Etat Sambi ?

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus 

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