el-maarouf.jpgL’unité de consultation en dialyse du Centre hospitalier national El-Maarouf tourne en plein régime depuis son installation, la semaine dernière. Le chef du service de médecine interne au Chn, Mohamed Moundhirou Djoubeir, a procédé hier, mardi, à la deuxième séance du centre d’hémodialyse. Selon le médecin, les personnes atteintes d’insuffisance rénale sont nombreuses. Ces malades sont suivis avec “un traitement conservateur” pour bloquer l’évolution de la maladie pour qu’elle n’atteigne pas le stade de dialyse. “Les malades qui n’ont pas résisté au traitement conservateur et qui devaient être dialysé sont malheureusement morts”, confie Dr Djoubeir qui ajoute : “heureusement maintenant nous sommes capables de dialyser, nous sommes assurés”. Le médecin néphrologue déclare, en outre, que pour être dialysé il faut avoir atteint le stade d’intoxication urémique appelé tout simplement stade urémique ou lorsque l’on n’arrive pas à respirer. “Il y a deux sortes de dialyses, précise le médecin traitant, le malade peut être dialysé pendant trois à quatre séances et guérir et il y a ceux dont les reins sont déjà atteints. Ces derniers doivent se faire dialyser trois fois par semaine à vie jusqu’à ce qu’il y ait possibilité de greffer le rein”.

 

L’ouverture d’une unité de dialyse aux Comores va permettre, comme l’a souligné notre interlocuteur, des comoriens atteints de la maladie et installés à l’extérieur, de revenir se faire dialyser au pays. Par ailleurs, le néphrologue entend mener une campagne de sensibilisation sur le système de dépistage systématique et renforcer le système existant dans les périphéries et dans les autres îles pour pouvoir bien contrôler les gens qui présentent des insuffisances rénales. Selon toujours le médecin Djoubeir, il existe un autre type de dialyse, appelée dialyse péritonéale à domicile puisqu’elle est pratiquée à la maison lorsque le malade ne peut pas se déplacer. Celle-ci est pratiquée également si le malade présente des problèmes cardiaques et ne peut pas suivre la dialyse normale. La contribution de la famille du patient est, en ce temps là, sollicitée en fourniture de poches d’eau, soit 120 poches par mois.

  

Abouhariat Saïd Abdallah

Source : Al-Watwan

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