IMGP3826Une cause qui échappe une grande partie des comoriens, c’est celle qui fait venir seize notables de  Ngazidja en France. Le gouverneur de l’île de Ngazidja Mouigni Braka Said Soilih, n’a pas malheureusement rompu aux vielles habitudes du passé amer. La dilapidation dans les caisses de l’Etat insulaire de l’île autonome de Ngazidja est loin de connaître un remède. Après avoir obtenu leurs visas, ces seize notables de l’île autonome de Ngazidja dont le voyage est financé par le gouverneur Mouigni Baraka, ont quitté les Comores la semaine dernière. Déjà en France avec leurs valises contenant leurs djohos et djuba, tout le monde se pose la question. Quel est le but de ce voyage ? Un autre lieu saint que la Mecque ou ils vont assister à un harusi ou suluhu ?    
 
es dires sont nombreux. Mais de la compréhension, tout le monde est toujours à la quête. D’autres disent que le but de ce voyage : une réconciliation… mais laquelle ? Aucune réponse. Tous restent mystérieux. Sinon seuls Mouigni Baraka et son entourage sont les sachants de la vraie cause. Cette corruption pacifique reste sans tambour ni trompette au moment où le pays traverse une crise de tout genre. Ces billets sont alignés avec les frais de dépenses de durant tout le moment de leur séjour en France, au moment où les Comores traversent une crise dans tous les domaines. Et plus particulièrement l’île de Ngazidja, qui dernièrement a été dévastée par des fortes intempéries.
 
Donc déjà plus de 12 millions de Fc, gaspillés dans l’inutilité, si on estime que le prix de chaque billet aller-retour est de 1500€ sans compter l’argent de poche de chacun. Tout cela, dans le but de se faire un CV social pour les prochaines échéances. Peut-on parler d’un crime contre le développement ou un abandon des gueux dans la misère ? Regardons où se trouvent les Comores. Un pays qui se trouve aux pieds du mur. N’est-ce pas sur les bancs de la mendicité qu’ il se repose ? Regardons les dégradations… qui font mal aux yeux, le manque des routes, l’insuffisance des moyens dans les hôpitaux, le dysfonctionnement de l’enseignement, l’impuissance de pouvoir rendre propre la capitale…
 
 SAID YASSINE Said Ahmed
 COMORESplus
 
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