SELON, LE CHEF DE L’ETAT COMORIEN DR IKILILOU DHOININE, LES SEPARATISTES NE SERONT PAS DE RETOUR AU PAYS AVANT D’ETRE JUGES
25 avr. 2013Un militaire doit avoir peur de l’arme qu’un civile. Le premier connait les méfaits de cet instrument. Un peu de besson ; quelque soit l’orientation, c’est le journaliste qui doit en premier lieu avoir peur de la plume de l’autre. Belle ou mauvaise, la plume c’est une arme plus dangereuse. Oui comme elle peut faire, elle peut aussi défaire. Avec témoignage, les blogs comoriens étaient les premiers à avoir annoncé la tentative de coup d’Etat déjoué aux Comores le 20 avril 2013, et même si certains cotés de ces blogs s’avèrent négatifs mais reconnaissons quelques efforts dans le monde nôtre où la crise de l’information règne largement. Même si la plupart de ces blogs sont implantés hors des Comores mais c’est grâce à cet instrument que nombreux comoriens qui se trouvent au pays ou ailleurs, ont appris cette nouvelle si important.
Certes, des nombreux comoriens ont suivi le discours prononcé par le chef de l’Etat, al-hadj Dr Ikililou Dhoinine le 24 avril 2013 portant information à la nation. Information selon laquelle il est vrai des éléments incontrôlés ont tenté une déstabilisation et un renversement de l’autorité élue aux Comores, quatre jours après l’opération déjouée. Une lenteur de la part du régime en place ainsi qu’aux médias de l’Etat cédant la place d’informer aux différents medias privés soient des Comores ou d’ailleurs.
Et voilà, à nouveau même si on se plaint toujours de la nonchalance de certains machines, mais le chef de l’Etat dans son discours susmentionné a évoqué ceci :« des blogs ont dit que les personnes chassées du pays et parties avec des armes vont revenir. J’affirme que non, ils ne pourront jamais retourner avant qu’elles ne soient pas jugées et infligées la peine méritée…». C’est donc au sujet de l’éventuelle venue du séparatiste Mohamed Bacar à l’île d’Anjouan. Voilà, comme on le souhaite tous, le président comorien Ikililou Dhoinine a démenti cette information, et bravo car c’était à temps. Désormais les comoriens doivent avoir la certitude que Mohamed Bacar, ne va pas revenir en Anjouan avant qu’il ne soit pas jugé et puni. Cette confirmation est marquée noir sur blanc.
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus