IMAG0071Dans le journal Al-fajr, un article enveloppé de rébus, porte le titre de « tentative de coup d’état ? ». Il est déjà temps que les comoriens prennent conscience des moments difficiles que traverse le pays. Les autorités du régime en place spéculent pour que la roue tourne et s’arrête en leur faveur. Certaines parmi elles ont pu entreprendre leurs propres moyens de communication quelles que soient leurs orientations et même si c’est au compte de quelques amis en veilleuse, pour dissimiler les empruntes. Plusieurs machines sont aussi mises en route. Comme la presse, il y a les simples d’esprits, les corrompus, les rusés, les infiltrés, les complices collégiaux… pour ne citer que ceux-là. Les tous, dans le but d’envouter la population. Ces mélimélos deviennent monnaie courante aux Comores. Donc un moyen de garder le pouvoir le plus longtemps possible.

L’information au sujet de la soi-disant tentative de coup d’état, n’est pas loin de celle que des chefs des partis politiques comoriens ont apprise par le directeur du cabinet chargé de la défense, quelques jours de l’énigme tentative de coup d’état du 19 avril 2013. Il y a deux ans et demi, Hamda Madi Bolero avait convoqué les partis politiques du pays et leurs avait fait état que le gouvernement dispose des preuves de la tentative de coup d’état et de déstabilisation contre le chef de l’Etat, Ikililou Dhoinine. Depuis un an et demi, cette affaire ne manque pas de rebondissements et d’intrigues. Des enquêtes incertaines, des preuves soi-disant détenues et qui restent toujours dans des placards, une commission rogatoire… sur Paris reposant dans un cul-de-sac… en somme, un grand emmêlement qui enveloppe ce dossier et dont les comoriens ne se rendent pas compte. Depuis le 19 avril 2014, des comoriens et des étrangers, croupissent iniquement sous les quatre murs de le Moroni II, alias Dawedju. Quinze personnes parmi eux, Toyb Maarouf, Mahmoud Ahmed Abdallah, Hamada Satoulou, Ibrahim Ali (Babatay), Oussein Maoulida, Zarouki, Amdjad Hamada Djaé et deux africains… ne connaissent pas le sort qui leur est réservé, or ils prétendent être dans un Etat de droit.

 

« Paranoïaques ou scénaristes » ?

 

Ensuite, dans les colonnes du journal Al-fajr, est mentionné : « arsenal d’armes a été retrouvé dans un domicile privé, sise l’ancien Restaurant Grand bleu…, suite à une perquisition menée par la police nationale, ordonnée par le procureur général, Soilihi Mahamoud, alias Sako ». Cette péripétie pleine de friches, est loin d’être vraie, mais jusque quand les comoriens prendront conscience du pétrin dans lequel, les autorité les ont mis ? Le cas de cette nouvelle tentative de coup d’état autant collectée, doit être examiné. Selon le journal précité, l’épouse de l’homme blanc résident à Mayotte, est arrêtée et condamnée depuis Samedi. Quel culot ! Le sérieux doit nettoyer nos périodiques et surtout quand il s’agit d’informer. Alors, cette femme supposée arrêtée et placée en garde à vue, se trouve en France en Charente-Maritime depuis belles lurettes, et ni elle ni son époux, n’ont jamais séjourné à Mayotte. Donc elle n’est pas arrêtée. Selon ses proches, cette femme va porter plainte contre l’auteur de l’article du journal en question, pour diffamation et calomnies. Et selon elle, l’affaire dont elle est reprochée, n’est qu’un montage donc mensongère. 

Qui peut donc donner des renseignements controuvés, infiltrées dans cette affaire que celui qui ne cesse d’ourdir en tapinois des vrais-faux coups d’état afin de séduire… ? Il y a de quoi être vigilent des informations qui circulent ces derniers temps, surtout véhiculées par des machines proches du pouvoir en tout cas au service des hommes qui y sont. Ici on parle d’embarcations… qui faisaient des allers et retours dans les eaux de Moroni, donc suspects. Même si dépourvus de moyens, mais notre pays dispose des gardes côte. Et quel est leur rôle de ces derniers dans cette affaire ? Les noms des blancs qui, selon le procureur, sont arrêtés dans cette affaire, seront divulgués ou vont demeurer dans le secret de l’Etat ? Purgeront-ils leurs peines à Moroni ou comme Patrick claim… ils vont bénéficier la grâce des scénaristes ?

Rien n’est inconsidéré que lorsque le procureur général avance une thèse, selon laquelle « les hommes blancs et noirs dans ces embarcations pourraient fomenter un complot, pour libérer ceux qui sont en prison depuis le mois d’avril 2013 ». Quel manque de prudence ? Selon l’article du journal Al-fajr, « des ressemblances et des affinités troublantes seraient décelées entre la première tentative de déstabilisation et cette nouvelle découverte.», Paranoïaques ou scénaristes ? Bientôt les élections, et quelle montagne que le régime veut encore faire tomber ? Pourquoi, continue-t-on à déstabiliser un pays qui est à l’agonie ? Comment des pernicieux, continuent à faire croire aux comoriens qu’ils sont là pour le bien du pays alors, qu’en vérité des preuves de ressentiment ne cessent de faire surface à chaque lever du soleil ? Ces autorités du régime en place ignorent que rien que ces montages, le pays est peu à peu déstabilisé ? Que la lumière soit faite dans cette affaire pleine d’embuches. 

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

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