Inquiétante est la situation politique comorienne. La fin de la semaine dernière, certains comoriens, notamment de France ont appris la formation d’un gouvernement en exil en France. Composés des inconnus ou des autrement connus, ce soi-disant gouvernement est le fruit de la dépression politique des Comores. Je pense donc que l’adjectif de ce gouvernement n’est pas idéal. Dire… Il est gouvernement en exil, un gouvernement composé des autorités dont le pays est exposé dans un trouble et dans lequel, la chasse aux politiques. Ces derniers trouvent asile ailleurs. Le cas de la Somalie peut servir d’exemple.  

 

En outre, le climat qui laisse présager aux Comores ces derniers temps, engendre le jet bas de sa politique, et à cause de quoi, n’importe qui peut se déclarer… comme il veut. Un exemple bien précis le cas de ce soi-disant gouvernement de transition. Intéressantes sont les biographies des membres de ce gouvernement. Mais où est leur crédibilité ? Pourquoi, la politique, qui est une œuvre très importante partout dans le monde, devient de plus en plus amusante ou bien un toboggan chez les comoriens… ?

 

Alors, pour qu’un gouvernement soit gouvernement en exil, il faut que ses composants soient en exil. Le vice président et le ministre de l’information et de la communication de ce fameux gouvernement ne sont pas en exil en France. Ils y sont comme moi et autres immigrés et de nationalité française. Et les autres, je ne doute pas de leur statut également. C'est celui du SOS Voyage  aux Comores, qui jusqu'à maintenant se repose dans la fumée. Alors, il est temps que les choses soient prises au sérieux, car les Comores ont suffisamment souffert. Contenons nos bêtises et pensons au sérieux à nos Comores rendues en morceaux par les politiques sans boussole. Pour combattre les maux Sambitiques, il faut être au pays. Sambi est mauvais, il faut le déraciner mais le sérieux aussi est important dans ce combat pour qu’on le gagne.

 

SAID YASSINE Said Ahmed

 

 

 

 

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