Tôt ce matin du lundi 17 septembre 2013, la ville de Ntsudjini a été cruellement surprise. Un incendie impitoyable a mis à zéro la radio locale de cette ville dont l’histoire est pleine de richesse, « radio Labaraka ». Cette radio qui retransmettait dans toute la ville et les zones environnantes a été plus qu’utile. Son occupation est incontestable. Une radio qui informe, qui apprend, qui forme et surtout qui réveille… La radio Labaraka est l’une des radios communautaires la plus agissante de l’archipel. Peut-on dire qu’elle a été victime de son succès ou de son franc-parler ?

En effet, vers deux heures du matin, de ce jour susmentioné, l’incendie a avalé plusieurs matériels… et un grand saccage est produit. La porte a été défoncée, et les quatre mures où logeait cette régie, ont été tous presque fichus. Mais, jusque maintenant, aucun soupçon de qui a fait quoi, sinon quelques traces de l’incendiaire ont été découverts sur la fenêtre, par laquelle il est passé. Depuis cet évènement la ville de Ntsudjini dans l’Itsandra n’est pas au repos. Tous pour trouver le(s) vrai(s) responsable(s) de ce drame.

Enfin suite à ce drame, l’ambassadeur des Etats-Unis aux Comores a fait un déplacement à Ntsudjini et a constaté les dégâts dévastateurs. On espère donc que cette visite va résulter le positif. Et la communauté Ntsudjinienne de France se mobilise pour faire renaitre cet édifice plus qu’important et développant. Donc pour cette cité tout le monde doit porter sa pierre.

Salia ben Ali, Maluzini-Ikoni

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