Ca y’est la boucle est bouclée. Mais le plus dure reste à Mwali. Il n’est pas président, un chef d’Etat qui n’arrive pas à mentir à son peuple. Il n’est pas président africain, un chef d’Etat qui ignore la force. Il n’est pas roi, un dirigeant dont le sang est celui des pays du golf, qui ne veut pas s’éterniser au pouvoir et qui n’est pas orgueilleux. Un taux de participation de 45%, c’est bien vrai, selon les sources à sens unique, en l’occurrence les organes…de l’Etat. Mais les diverses sources qui sont, en quelques sortes les médias communautaires et par lesquels, la vérité n’y est jamais étouffée…le taux de participation, sur presque 1million d’habitants…est de 6%. Cela montre le malaise des Comores dans le domaine politique. Outre, 92%, de « Oui », c’est peu. C’est peu car les mécontents politiques n’ont pas compris que jamais en Afrique, il ne faut se comporter capricieux auprès d’un régime en place. Alors, la maladresse des chefs des anti-pouvoirs a attribué le bon Scor au régime qu’ils prétendent rejeter. Il est certain que si le nombre d’abstention répondait au droit civique, la force du plus fort aurait été réduite. Mais maintenant qui peut dire quoi ? Certains de ces mécontents ont été autrefois, des footballeurs, et ont oublié que si une équipe s’absente d’un match, alors là, elle devient déconfite. Et elle perd ses points. Un match oppose deux équipes, alors la cour d’A.A Sambi a remporté celui du 17 Mai. Le boycotte, peut être une solution mais à condition qu’elle soit faite ou/et respectée. Et le match est remporté à l’absence d’un arbitre car, l’handicape de la haute cour constitutionnelle, n’est qu’une absence d’une compétence.  

 

Alors, il est certain que les seuls opposants à A.A.Sambi sont les chefs des exécutifs des  îles de Mwali ; Ali SAID MOUSSA et de Ngazidja Mohamed ABDOULWAHAB, ainsi que Said Larifou. La preuve s’est montrée et les médias sont témoins…certains des crieurs ne sont que d’opposants buccaux. Il est coutume aux Comores qu’un opposant ne se définit par sa conviction, ni son idéologie…mais par son écart au régime en place ou son exclusion de sa fonction. Ce faisant, certains n’osent pas franchir la réalité, n’osent pas porter les vraies critiques aux régimes, tout en prétendant être sollicités un jour ou l’autre, assumer une telle ou telle fonction de l’Etat. Le Dimanche 17 Mai 2009, date à laquelle, les électeurs de l’opposition, ont été remplacés par les plusieurs familles arabes, auxquelles, certains députés et le chef de l’Union, ont offert la nationalité comorienne, est enregistrée dans les manuels de l’histoire des Comores. Mais comme je l’ai évoqué au départ, le plus dure reste à Mwali. Oui, Sambi et sa cour ont remporté les élections. Et Oukacha est-il mwalien ou Sambiste ? Cette question a le mérite d’être posée au moment où, quelque soit les résultats, les mwaliens ne modifient pas la durée du mandat du chef de l’Union. Il est élu pour quatre ans.

Enfin, de ces élections, l’espoir souffle et flotte comme un drapeau de liberté, sachant que ceux que le gouvernement central et le chef de l’Union n’ont pas pu faire pendant quatre ans, ils vont sans aucun doute le faire dans un an. C’est bien donc que la prolongation se produise. Et jusque là, ces familles arabes qui ont bourré les urnes en faveur de leur donneur de la citoyenneté comorienne, maîtriseront parfaitement la langue comorienne pour mieux comprendre les problèmes auxquels, leurs compatriotes font face. Bravo !!!

 

SAID YASSINE Said Ahmed

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