L’ETE ARRIVE ET LE PRIX DE BILLET D’AVION EST TOUJOURS A LA POINTE
26 mai 2009Même si les dires des uns et des autres déforment la réalité, mais les comoriens de France utilisés, par le président de l’Union des Comores Ahmed Abdallah SAMBI, lors de ses campagnes électorales, veulent leur part de gâteau promise. Nous savons très bien que les comoriens de France ne veulent pas de visas d’entrer en France ni à Mayotte, mais une facilité de pouvoir aller rendre visite aux leurs, qui sont au pays d’origine, en l’occurrence, les îles Comores. Le chef de l’Union a osé avec « son art de savoir bien manier sa langue », promettre avec mirage aux comoriens d’une baisse de prix de billet d’avion dans les prochains jours suivant le 27 Avril 2009, date à laquelle, cette promesse est mise en public. Les photos du journal Al-watwan et du site de Beit-salam, ainsi que les articles sont témoins. Je pense que, honnête comme on le connait, SAMBI aurait oublié ses campagnes électorales et pensé à celui qui a fait de lui le chef de l’Union. Le bon Dieu.
Par ailleurs, « un homme qui parle avec mensonge, qui détourne une confiance et qui ne respecte pas ses paroles, n’est qu’un hypocrite ». Or les hypocrites sont mal-vus dans la religion que prône notre président de l’Union. Non, lui, il n’est ni hypocrite ni menteur ni même politicien. Sachons qu’il y a une classe dont tous les hommes sont réglés « de ne dire que oui. Car s’ils disent Oui, cela veut dire peut être, s’ils disent peut être, cela veut dire Non et s’ils disent Non, cela veut dire qu’ils ne font pas partie en vrai de cette classe ». Alors, nous savons tous qu’un chef d’Etat, un chef d’une Union, comme le notre chef de notre défunte République, ne dispose pas de compagnie aérienne. Donc, l’honnêteté aurait été salutaire, car les comoriens de France assoiffés du bas prix de billet d’avion seront loin de comprendre que non notre chef de l’Union ne dispose pas des moyens…
En effet, les agences de voyages de Paris, Lyon, Marseille et autres de France où résident les Comoriens, sont étouffés des prétendants du bas prix de billet d’avion. Toujours avec la manie de se référer au discours de notre cher SAMBI, président de l’Union des Comores, du Lundi, 27 avril 2009, au palais de Beit-Salam. Certains Comoriens ont toujours de l’espoir que notre sultân ne peut pas leur faire subir le dindon de la farce. Sa déclaration portant fond : baisse de prix, qui était de l’eau offerte à quelqu’un qui a faim et du repas offert à quelqu’un qui a soif, était ténu devant plusieurs actifs des Comores dont, une délégation composée des envoyés de la diaspora, de dirigeants syndicaux, des femmes du marché Vovolo, d’Usukani wa Massiwa, syndicat des chauffeurs de transport en commun et quelques représentants de la notabilité de Ngazidja desquels certains ne nous sont pas méconnus. Il y a déjà un mois, la situation est toujours stationnaire et toujours déplorable. Le prix de billet d’avion France-Comores est toujours à la pointe. 1350€ est toujours, le prix de billet d’Avion, France-Comores.
Enfin, car les élections pour la modification de la constitution sont déjà faites, le président de l’Union les a remportées, une ou des promesses seront aussi données ou il faut attendre… ?
Et si nous restions sages ? Et si nous respections aussi ce que le président a proposé aux représentants des Comoriens de France, lors de leur séjour aux Comores en octobre 2008. Qu’a dit-il ? « Il serait mieux aussi, à part ce SOS Voyage aux Comores, de vous constituer en SOS logement…je suis très content que vous soyez là car, j’ai besoin de quelqu’un qui puisse représenter les Comoriens de France pour travailler avec nous et je vais sans doute quelqu’un qui habite en France. C’est lui le représentant idéal…». Ce dernier mot a rendu vacillant le navire. Mais bon… Je suis toujours à l’attente car un chef d’Etat ne ment pas. Il n’a pas droit de mentir. Et surtout un chef de l’Etat qui a conquit la confiance de son peuple en majorité écrasante. J’ai confiance en lui, depuis qu’il nous a dit aussi : « des turques, des amis à moi, vont bientôt nous léguer une compagnie aérienne, qui commencera à travailler dans la sous-région, dans la région et enfin France-Comores. Cette compagnie ne va par tarder de venir. Sont des amis à moi qui feront de notre pays, les Comores, le joyau de l’océan indien, avec des villages touristiques, tourisme de proximité et j’en passe ».
Car « malala hule na hule kwadjulana hali na mashawiri » les comoriens de France, attendent la présence complète de nos frères et pères auxquels cette mission a été confiée pour désillusionner, nous les assoiffés de la baisse de prix de billet d’avion.
SAID YASSINE Said Ahmed