NGAZIDJA, UNE POPULATION SANS EAU COURANTE
23 sept. 2009 Oui comme promis, par le chef de l'Etat des Comores, Ahmed Abdallah Sambi, le mois de Ramadan est passé dans la lumière de l'électricité. Des efforts ont été aménagés par la Mamwe pour que tous les citoyens comoriens vivent l'électricité. Bravo, monsieur le chef de l'Etat. Cette lumière qui reste une perle aussi rare dans l'île de Ngazidja, était vue de luxe pendant la periode de ramadan et le doute d'être privé de la belle nuit résidait toujours et toujours dans les têtes de tous les citoyens comoriens.
Malgré les efforts fournis par la société Mamwe, un grand problème auquel les comoriens confrontent, reste à résoudre. Pour qu'on vive, pour une bonne santé... il faut de l'eau. Et pourtant plusieurs regions de l'île de Ngazidja sont privées de l'eau courante et même les puits villageois deviennent secs. La souffrance règne. Des milliers et des milliers de pénitents avec des jérricanes sur la tête, où vont-ils, ils vont chercher de l'eau à plusieurs kilomètres de leurs foyers. Cela reste le quotidien des citoyens dépuis bientôt trois ans. Aucune region bénéficiant l'eau de la Mamwe n'est épargnée de ce fléau. ET Même la région de Bambao, dans laquelle, le puit de Mababane se trouve, est encore gagnée par ce manque d'eau. Et même les pluies abandonnent son fief, Nyumba-dju. Au paravant on parlait des zonnes reculées, qui ne sont pas irriguées. A présent, tous les milieus sont pareils et toujours, toujours la souffrance liée à cette pénurie d'eau occupe terrain. Tout le monde crève et pleure de la soif.
Dans certaines villes comme Moroni et Hahaya, peu aussi que d'habitude, des cortèges d'individus munits des jérricanes ou des grosses marmittes épousent les quelques fontaines aussi rares pendant quelques heures et divorsent au fure et à mésure, dans le but de se pocurer d'une goute d'eau pour satisfaire les besoins quotidiens. Avec la grande insuffisance de l'eau à la population, des prières pour que Dieu fasse venir la pluie... envahissent les mosquées et restent toujours permanentes. Le peu d'eau qui est à la distribution des peu des interessés, est toujours insuffisante. Et les wangazidja ont dit «... madji ya ulanga karahatsa uso ya nkuba ka ya maza walilao ». Alors espérons que l'électricité continue toujours et que les régions qui sont assoiffées puissent être irriguées de façon aussi permanente.
SAID YASSINE Said Ahmed