Une pluie diluvienne faisait une percée dans l’archipel des Comores ces derniers temps. Plusieurs localités sont traversées par le pire. Comme Domoni-Ndzuani et Mdjoezi-Mwali, les régions Hambu-Bambao enregistraient une grande quantité de cette pluie qui faisait un dégât comme celui causé par des couleuvrines. En particulier l’horreur, qui avalait le village de Nvouni ya bambao dépasse l’imagination.

 

Des champs et des habitations sont réveillés diaboliquement par une rivière qui a perdu son rythme normal. Cette petite rivière qui coulait de temps en temps avec gentillesse, sortait de son lit avec grand caprice.

 

Ce faisant le village de Nvouni, à moins de trois kilomètres de la capitale des Comores, Moroni perd son visage habituel. Et cela sans doute a rendu la vie des citoyens de ce village tellement difficile. Les maisons du quartier Ouest, dont les quartiers du bas de ce village, en l’occurrence Shongo-djuu et Mdrambwani sont de plus en plus endommagés. Intempéries qui sont vues jamais pareilles. Rajoutée de l’ensevelissement des abris dans la boue, la nouvelles route qui mène à ce village depuis Dashe, est rendue presque impraticable voir même inexistante.

 

Autre peine : la contamination de l’eau des citernes empire aussi la situation de cette localité qui ne connaît pas encore l’irrigation de l’eau courante. Cette localité qui comptabilise plusieurs milliers d’âmes et qui accueille une grande partie des étudiants de l’Université des Comores, située dans cette région mérite d’être secourue dans l’urgence.

 

Alors au moment où les Comores traversent plusieurs crises parmi lesquelles, celle des routes incurablement malades, quel est donc le sort de Nvuni avec une route déjà à l’agonie ?

 

SAID YASSINE Said Ahmed

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