Quand le peuple légitime le vol, la corruption et le détournement de bien et fonds publics, l'heureux gagnant d'un gros lot dispose d’un panel de vie : Avoir toujours les yeux de lynx, se retirer dans la vie politique, se reconvertir en technocrate avéré, ou un humanitaire... Pour arriver au cratère de l'aisance et de la haute société de l'escroquerie, il ne suffit pas de détourner, s'approprier les caisses de l'Etat, il faut savoir l'épargner, investir et bien gérer afin d'avoir à posteriori le titre d'un "voleur aisé". Nombreux, sont  ceux qui se sont comportés en "Docker" se lèchent les doigts. Le Projet d'ajustement structurel politique des "Nouveaux Boyards de la République", les ont mis en retraite sans rente. La naissance de l'impunité à la haute classe sur les sommets régaliens et les grands Services publics se transmet de génération en génération. Il appartient à celui qui veut s'enrichir de décider s'il veut mener une vie de Nabab dans l'ombre, une fois quitter le Pouvoir, ou mener une carrière dans "la mafias étatique" afin d'élaborer les stratèges et tactiques de ses fins. Par conséquent, ceux qui ont opté la vie de Nabab, personne n'en parle ou peu en parle. Ils s'éclipsent aux représailles populaires, s'éloigne de la politique, parfois, ils se comportent, colles des technocrates. Par contre ceux qui veullent continuer à faire carrières, ils s'exposent aux vindictes populaires, mais aussi, ils reçoivent des hourras et des youyous du peuple, des Hommes d'Etat" acclamés. Les chanceux sont épaulés par les proches, par le "villagisme", par le régionalisme et même son Ile d'origine. Les malchanceux reçoivent les insultes et accueil de guigne.

Depuis peu, Il y a la naissance de la troisième voie, la reconversion des Parrains de la République dans les Associations caritatives et le Mouvements sociaux. Il est très tôt pour en déduire, si c'est une sorte de "confession" auprès du peuple, une sorte de justice morale que celui que se sent coupable veut se repentir, et se réhabiliter. Ou si, c'est un défi de soi que les "aisés voyous de la République" veullent nous montrer leur capacité de persuasion du mal en bien... Ou bien, si c'est une donne pour apprivoiser une "notoriété à vie" pour récompenser les tentatives retours manquées politiques.

Le peuple semble légitimé cette "escroquerie publique", il s’est résigné de son malheur, et s'adapte pour survivre. Comme dit chez nous "Ndizo Mgu yadzawo". Le peuple ovationne les mêmes Boyards qu'ils l’a sommé de mauvaise gouvernance, de gabegie, de corruption et de détournement du denier public. On salut même notre "Camorrista" reconverti en humanitaire-philanthrope, on implore, encourage, en réclamant, que si on disposait plusieurs hommes comme lui, le pays va changer Que veut le peuple ?

MOHAMED Hadji

COMORESplus

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