Sans aucune voix, tellement je pleure,
De cette union j'ai aussi peur.
Où vas-tu enfant sans souliers ?
Ils ont eu tort tous les sorciers.

Pourquoi mentir, pourquoi me mentir?
Comment destructeur peut aussi bâtir ?
Brûlez vos dégoûtantes voiles,
Rétribuez-nous nos belles étoiles.

Rendez-moi ma dignité et mon unité
Ma devise et ma vraie solidarité.
Assez, vous avez accompli votre mission,
Assez, j'en ai marre de l'imbroglio.

De mon front ma sueur vous a lavés,
Assez, car vous m'avez rendu délavé.
Les graines poussent sur le désert,
J’enterre mon air dans un calvaire.

Dimanche, c'est dimanche, aucun climat,
Fois deux, fois quatre, voile sans mât.
Toi, tu es de là, moi je suis d'ici,
M'avez-vous offert ces sales parts aussi.

J'attends « le tu ne peux pas aller » d'ici peu,
Après que brûle à fond ce méchant feu.
Mais que dirai-je à ma goûte de sang.
Voyant de loin ses semblables enfants ?

SAID YASSINE said ahmed
(Ecrivain, poète)

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