Derrière ma solitude, se livre mon innocence.

Devant ma souffrance, se cache mon impuissance.

En dehors de ma patience, la conscience est silence.

A quand viendra mon heure pour ma prépotence ?

A travers mon ignorance, je découvre ma jalousie.

A l’ombre de ma sagesse, mon égoïsme est latent.

A la pointe de ma plume, je décrypte ma  poésie.

A quand cette mélancolie, illustrant mon temps ?

Au cœur de mon passé, ma confiance fut sombre.

Aux ténèbres de ma pensée, ma lumière fuit l’ombre.

Que du silence dans le silence, au  milieu des arbres,

A la lumière du jour, je découvre à pas géant mon ombre.

Je suis l’ombre de moi-même.

M’nemoi Ahamed Doudou

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