Heureusement il y a ceux qu’on aime appeler des anti évolutions, anti progrès et anti émergence. Ces hommes et femmes « de mauvaise foi », ne sont autres que ceux qui se mettent à chercher, qui creusent… et qui dénoncent les injustices que subit le peuple comorien. Ces hommes et femmes investiguent et interrogent pour mettre de lumière sur ceux qui paraissent flous ou noirs dans le quotidien des citoyens. Sinon la « parano » des « hommes au pan bagnat », les indignés contre la transparence, qualifient ces convaincus, des échoppes de destructions. Oui, il faut sauver la fiche de paie. Le climat leur donne raison.

Certes, tout le monde se réjouit de la réalisation du chef de l’Etat Assoumani Azali, dont la venue de la lumière, surtout qu’elle pourrait tenir au moins un an. Surtout que le pouvoir en place ne se ferait pas de souci pour le gazole. Les nouvelles relations entre les Comores et l’Arabie Saoudite, auraient pondu une énorme quantité de carburant qui pourrait tenir un an sans rupture. Donc dans ce cas là, la population ne devrait pas avoir souci quant à la lumière. Même si les hommes du pouvoir pourraient prétexter l’achat de ce liquide pour quelques pleins goussets. Passons.

Cependant, il y a six mois, un contrat de cinq milliards de fc, a été signé entre Mr Djaffar Ahmed Said et Islam Ally Saleh Balhabou, respectivement, le Vice-président comorien en charge de l’économie et le représentant de la société « Salama international Trading Company Limited ». Ceci pour mettre fin à la crise de l’énergie aux îles de la lune. Sur ce, les langues se mettaient à se délier. Les interrogations étaient massives, quelques réponses aussi banales et médiocres. Un temps après, le gouvernement comorien a rompu ce contrat sans aucune explication à la population envahie par le service de communication des hommes au pouvoir. Nous devons aussi savoir qu’Islam Ally Saleh Balhabou est nommé en 2005 au service consulaire des Comores en Tanzanie et en Afrique de l’Est par son ami Assoumani Azali, sous le pouvoir d’Azali1, même si personne n’a le droit de le rappeler.

« Et si Islam Ally n’était pas l’ami des hommes au pouvoir ? »

Le dimanche le 5 Fevrier 2017, les comoriens ont eu droit à une cérémonie grandiose qui a mobilisé tout l’archipel, et aucun de des comoriens ne peut se dire inassouvi de inauguration du central électrique... pour une durée de l’illumination, même si les capricieux, continuent à voir les choses autrement. Oui la paranoïa n’est uniquement pas la peur de « tu vas me tuer ». Il y a aussi la peur de l’autre… Maintenant que les groupes électrogènes venant d’autre bord, sont installés, les habitants ont droit de connaitre où sont passés les cinq milliards qui ont été donnés à Islam Ally, consul des Comores à Tanzanie, ami de la CRC depuis la nuit du temps ? Maintenant qu’une société comme la SNPSF pourrait se porter cuirasse du pouvoir S/C en quelque sorte, pour quelques imitations à la Banque Centrale des Comores, afin d'obtenir le « fonds propre », le peuple aura droit à la clarté des choses pour un pays qui se veut émergent ? Les sensibles aux questions doivent s’abstenir et le peuple leur saurait gré.

Les dires sont nombreux et divers. Toutefois, le sérieux est absent au piédestal du pouvoir. Les furtifs sont servis par les intimes de la cour. Des bons plats sur le plateau. Depuis le couloir du castel de Befuni, l’histoire de pot-de-vin octroyé aux hommes honnêtes du régime, émerge. Etant donné que le marché offert à Islam a été sauté, celui-ci demande la restitution de la somme… donnée en dessous des tables, aux hommes propres pour les effleurer… Chose impossible. Il est interdit aux autorités comoriennes de rembourser une somme à qui que ce soit. Mais Islam Ally Saleh, oublie son amitié avec les hommes du pouvoir de la CRC, depuis des longues années ? Ca non. Mais « mdru teza na mwinyi mali sha mdru ka teze namali zahe ». Il veut son argent sur table.

« La justice sortira-t-elle, un jour de son coma ? »

Alors pour se faire rembourser les 600. 000 €, le richissime tanzanien, Mr Islam Ally Saleh tenterait d’avoir Itsandra à moindre frais. Cet hôtel qui pendant un certain temps fut aux leviers de Bashar Kiwan, sans intérêts du pays donc une fortune en fuite et en faveur de la Mafia étrangère, bien sûr avec la complicité des autorités du pays. Oui, les partisans de « mieux vaux un mauvais compromis qu’un faux procès », passeront de l’éponge sur cette affaire, en commençant par la banaliser. Ensuite, malgré la rupture du contrat entre le gouvernement comorien et Islam Ally Saleh Balhabou, ce dernier aurait rapporté quelques groupes électrogènes à ses amis au pouvoir. Genre « lefuriapa litsi nirurie no nganyi pvanu wanama». Mais car les Comores est un pays tropical, cette affaire prend l’image d’une pluie de Khusi. Les indices de cette pluie sont terrifiants mais, elle est éphémère.

Suffirait-il cette lumière pour faire accroupir la population sur une vallée d’injustice et de difformité ? Encore une fois, sans justice, l’émergence promise par le chef de l’Etat n’est qu’une utopie. Et la patent ne se conjugue avec les rêves utopiques. Cette affaire de pot de vin ne devrait pas passer inaperçue ni être rangée dans le placard où se trouvent les affaires banales. Justice, justice et justice, même si justice respire à peine.

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

 

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