DSCF2122Le bonheur est ailleurs. C’est ainsi que la famine chasse les loups du bois. Après longtemps dans la clandestinité, une mafia égyptienne est dévoilée avec la perte de plusieurs centaines d’âmes qu’elle a causée. Pour la première fois, des comoriens rendent leurs âmes dans d’autres eaux que celles de l’Archipel des Comores. Cette fois-ci ce ne sont pas les kwasa-kwasa, vers Mayotte comorienne.  Le mercredi dernier, les autorités égyptiennes ont reconnu qu’il existe déjà un réseau de « mafia » des passeurs en Egypte et qui se fait fortune avec des embarcations. Des passeurs des migrants clandestins qui se rendent en Europe. Les eaux méditerranéennes ne cessent pas elles aussi d' avaler des âmes même si la manière n’est pas identique que celles des Comores. 

Une embarcation à bord de laquelle 500 personnes partant de l’Egypte vers l’Italie est renversée en plein océan. C’était le 6 septembre 2014 que ces immigrants quittaient la ville égyptienne de Damiette, sur la côte méditerranéenne pour l’Europe. Parmi eux, des syriens, des palestiniens, des égyptiens, des comoriens et des Soudanais. Ce naufrage n’a pas été accidentel. Le bateau a été percuté intentionnellement près de l'île de Malte par des passeurs égyptiens et palestiniens, après que les passagers ont refusé de monter dans leur embarcation jugée plus petite.

Au moment où les autorités d’autres nations pleurent leurs enfants trépassés, avalés par les eaux, les autorités des régimes en place aux Comores se soucient des voyages… de précampagne. Ces comoriens qui ont perdu leurs vies ailleurs, avaient comme but : trouver du pain sur la planche. La disparition de nos concitoyens, dans les eaux méditerranéennes, on en parle moins aux Comores. Mais pourquoi ? Et les autorités électorales, ne disent rien sur ce sujet qui préoccupe tout le monde et qui endeuille les Etats touchés par cette tragédie ?  

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

 

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