LA DEMOCRATIE DES MENDIANTS, COMORES SOUS PRESSIONS

Ces derniers temps avec l’avènement des élections dans notre pays, les Comores qui semble-t-il, sont au cœur de chacun de nous et de surcroît de nos chers et compatriotes dirigeants, nous assistons à un vent nouveau, favorisé par l’explosion des réseaux sociaux. J’appelle à nos sociologue-anthropologues de se pencher sur ce phénomène de genre nouveau, qui me semble-t-il, dans un avenir très proche, risque de changer et d’altérer catégoriquement la société comorienne. Dans ce pays où il ne fait pas bon vivre si on ne se soumet pas… se voit proliférer toute sorte d’absurdité les plus incroyables. D’une part, un peuple martyrisé, anéanti, humilié et sans perspective d’avenir, se soulève, se bat, se sacrifie… pour ceux qui ont rendu cauchemardesque leurs vies. Ces bourreaux d’hier, qui ont failli, qui se sont appropriés sans scrupule, les biens du peuple, et qui continuent à vendre tout ce qui nous restait (notre identité). Ces vénaux se moquent de la population encore une fois de plus, en se présentant devant cette dernière comme défenseur des causes justes (droits aux besoins les plus élémentaires) et/ou en tant que vendeur de rêves (avec la certitude qu’aujourd’hui on sentira le soleil (JUWA) jusqu’à nos triples). Oui, rendez-vous pris vu les résultats du premier tour des élections que je qualifie de mascarade. Je pensais dans mon fort intérieur que la population allait tourner le dos aux malfrats, à ceux qui ont fait de leurs vies un enfer. Et bien NON, NON et NON, encore une fois le peuple donne raison à ces scélérats et ouvre grand les portes pour peut être un coup fatal. Alors inconscience ou suicide collectif ? Je me permets d’exclure l’inconscience dans les agissements car les réseaux sociaux par la grâce d’ALLAH, vient nous apporter lumière. Nous nous voyons et reconnaissons car trois factions se dessinent dans nos échanges sur ces-dits réseaux sociaux.

Première catégorie :

Ceux qui se sentent doter d’une grande capacité intellectuelle, capables de transformer des hyènes en agneaux inoffensifs, citeront les grands philosophes des lumières pour justifier leurs positions et leurs démarches qui se veulent idéologiquement constructives. On les voit soutenir les anciens (régimes de Djohar, Mwangaza-RDR, Taki, Azali, Sambi etc... et leurs acolytes bien sûr).

Deuxième catégorie :

Cette deuxième catégorie se croit encore plus rusée que la première. Elle se met derrière une neutralité déconcertante et qui à l’abri des regards indiscrets, cirent les pompes, caressent dans le sens du poil, conseillent et proposent leurs services à ces-mêmes anciens et qui sont encore à mon avis plus dangereux que la première susmentionnée.

Troisième catégorie :

Il y a, enfin ceux qui, dont je fais partie, acceptent leur ignorance, leurs insuffisances en terme de formation, d’intelligentsia et qui sont inaccaparables de faire de nouveau, confiance à leurs aniciens bourreaux, ayant comme seules et uniques atouts, l’éducation parentale et celle reçue des anciens Madrassas. Ils dénoncent et attaquent de front leurs adversaires, qui sont les déloyaux et malfrats qui ont sévi et qui sévissent notre pays en le pillant de ce qui est cher à son cœur. Ainsi cette catégorie se voit attaquée, insultée et même pointée du doigt par des mandants au nom d’une démocratie. Dorénavant, à chacun son camp car le combat ne fait que commencer. Oui on le perpète, votez et ou soutenir le Juwa de Sambi, la CRC d’Azali, le RDC de Mouigni Baraka, l’UPDC d’Ikililou, le RADHI de M’saidié, c’est aussi votez contre le peuple, c’est aussi soutenir la dilapidation et les pillages des derniers publics, donc soutenir la souffrance du peuple. C’est aussi votez contre la justice dans notre pays et votre bulletin pour ces pseudo-partis, n’est rien d’autre que la signature de votre propre humiliation.

Salim Ndevu

COMORESplus

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