LE DESSOUS  DE L’AFFAIRE TOIMIMOU : UNE LUMIERE SUR LE DOSSIER.

Par M.H

Confesser ses obsessions haineuses, c’est vouloir athéiser un Pieux dans le satanisme, altérer les neurones de son ascendant hiérarchique et inviter celui-ci à participer à la concrétisation de son apologie vengeresse. Par conséquent, il n’est pas étonnant, si un Esprit saint, infecté de l'auditoire du diatribe de la haine, décida à confesser à son tour pour se libérer de cette altération diabolique. En estimant injuste cette obstination, il regorgea les confidences de l’animosité gratuite, dont la Garde du Sceaux semblerait imposée à la justice pour régler ses comptes de la politique politicienne et de rapport de force coutumière de deux villes de la même Région.

Dans les confidences du Garde de Sceaux, aurait confessé, je cite en Français Comorien: « Je  veux planter des Bananiers dans cette Villes ». Le déroulement de l’affaire Toimimou et sa détention, comme d’autre affaire encours dont un enfant de Ntsoudjini est suspecté,  pourrait être interprétée comme une  occasion du Garde de Sceaux d’assouvir sa faim et sa soif du rêve vengeresses.

« Genèse de l’affaire Goudron ou Affaire Toimimou »

Face à une pénurie du Goudron, l’Épouse Toimimou a saisi une occasion pour importer de bitume pour vendre à TP. C’est ce qui aurait fait que le Goudron était venu au nom des Travaux Publics. L’alternance politique dans l’Union et dans les Îles a déclenché une  controverse de racontar. Alerté de la médisance d'un détournement de Goudron des TP, le nouveau Gouverneur élu, s'est laissé convaincu du commérage. Il décida de saisir la justice pour faire la lumière, une perche tendue au Garde de Sceaux actuel, pour exécuter son apologie vengeresse. Une dénonciation calomnieuse d’un acquéreur, intéressé,  de ce Goudron, viendrait enjôler les deux tourtereaux chercheurs de tracas. L’Entreprise CBE fait savoir que Monsieur Toimimou, ancien Directeur du TP voulait lui vendre un Goudron de cette Régie. Le Parquet est mobilisé, avec l’aide d’une justice  ratissée par le Messager de la justice, lui,  qui prononça la fameuse déclaration de lutte contre la culture de l’impunité. Hourra ! Il  trouva un des alibis de la vindicte surmoïque.  Pendent ce temps, le cabinet du Garde de Sceaux est transformé en asile de suspects des délinquants de cols blancs, une fédération de Congrégation des buveurs de l’eau bénite est scellée, un Front des délinquants de cols blancs en justicier et une immunité de liberté aux Voyous de Mollah.  La justice sélective et vengeresse  est lancée. L’affaire du Goudron devient un appât du Surmoi de la Garde de Sceaux sur ses impulsions vindicatives, malgré, les preuves  remises à la justice par l'Epouse Toimimou, démontrant  les sources pécuniaires de cette importation. Une affaire qui semblerait d’une affaire de « conflit d’intérêt » est transformée à un règlement obsessionnel.

« Quel crime a-t-il commis Toimimou pour cette détention fallacieuse ? »

Il serait prétentieux de dire que Monsieur Toimimou n’a plus  commis une infraction, en revanche, il serait injuste de ne pas s’interroger sur ce qu’il a commis comme infraction pour mériter six mois de détention sans connaître un issu de son jugement. Les faits reprochés à Toimimou pourraient être définis à un Conflit d’intérêt. Or, ce dernier n’est en soit un délit, même s’il peut découler à des faits délictueux ; tels que le trafic d’influence ou prise illégale d’intérêt. Est-ce qu’ils constituent des accusations ou suspicions permettant de placer Toimimou en détention à peine six mois passés sans connaître quand il sera jugé ? Dans le contexte actuel, un ami du Gouverneur Hassane Hamadi semblerait avoir commandé une dizaines de voitures 4x4 au nom de Gouvernorat pour vendre au Gouvernorat. Et ça, personne n’en parle.

Pour mieux comprendre, il vous suffit d’imaginer la cas où un fournisseur s’entend avec l’administration pour commander des produits au nom de l’administration et qu’après, le montant des frais de douanes est déduit du prix de vente à l’administration.
En quoi distingue-t-elle cette opération de l’ami du Gouverneur actuel et les faits reprochés à Toimimou qui lui ont valu à peine six mois de détention sans sort connu ?

En revenant dans cette affaire du Goudron. Sur quelle base, le Gouverneur actuel s’est permis de prendre  le Goudron de l’Epouse Toimimou, soit-il, en instance judiciaire, de souscrire un contrat de prêt de consommation avec CBE alors qu’aucun jugement n’a pas été rendu, en attribuant les TP propriétaire du Goudron. Comment et pourquoi la justice a autorisé au Gouverneur Hassane Hamadi de disposer cette marchandise qui est saisie dans l’attente de jugement ? Est-ce raisonnable et juste de détenir Monsieur Toimimou sans fixer un délai de jugement et autoriser le Gouverneur à jouir et disposer ce Goudron  dans un cadre privé.       

Une vérité est révélée sur cette affaire, les preuves remises à la justice ont bien  démontré que le Goudron appartient à l'Epouse Toimimou,  mais le Gouverneur Hassane Hamadi se trouve dans l'embarras puisque l'acquittement de Monsieur Toimimou devrait soulever d'autres poursuites à son encontre. C’est-à-dire le Gouverneur. Celui-ci doit rembourser le Goudron et payer des dommages et intérêts du fait qu'il a joui et disposé un bien matériel dont il n'est pas le propriétaire. D’où, une autre interrogation subsidiaire doit être soulevée : y-avait-il un véritable contrat de prêt entre le Gouverneur et CBE ? Et cela ! Où le bas blesserait puisque le Gouverneur ne semblerait pas être prêt à réparer les dommages et intérêts à l’Epouse Toimimou. Il s'est donc réfugié sur le Garde des Sceaux dont il a ses vindictes diaboliques afin d'influencer la justice de maintenir Monsieur Toimimou en détention.

Nous ne devons pas se substituer au juge, en revanche, en se référant à la chronique judiciaire de ces dernières années, où des auteurs suspectés à des faits criminels se sont laissés en liberté provisoire, devenue liberté totale, et d’autres qui ont quitté le territoire par la complicité ou la défaillance des autorités, nous interpelle à s'interroger sur l’intégrité et l'impartialité  de la justice. Comment la Justice, le Garde de Sceaux, décide la détention de Monsieur Toimimou sur l'arbitraire. Une raison devrait être valable,  l'esprit vindicatif du Garde de Sceaux.

« L’aversion  du Garde de Sceaux contre la ville de Ntsoudjini. »

Si Monsieur Toimimou se trouve en détention aujourd’hui sans jugement, nous dit-on, le dénonciateur de la confession du Garde des Sceaux, c'est par ce qu’il a le tort d’être natif de Ntsoudjini et avoir servi le Régime de l’ancien Gouverneur Moegni Baraka Said Soilih. On ne demanderait pas à être Praticien du droit, pour douter cette détention si celle-ci rentre dans cadre juridique ou politique. Celui qui suit la chronique judiciaire à partir de l’intronisation d’Al-Imam, pourrait aussi être curieux de connaître et analyser la rapidité de la mise en détention, sa prolongation  sans  enquête ni investigation. Il saurait que les faits reprochés à Monsieur Toimimou ne sont pas fondés. Il devrait aussi s’intéresser du motif de la précipitation du juge de remettre Toimimou en prison malgré sont état de santé et la décision du médecin

Quel crime ? Quelle dangerosité ? Quelle motivation de mesure préventive ont nécessité  la  détention et l’acharnement de Toimimou ? Nada ! Si ce n’est le tort d’être Ntsoudjinien et avoir été en collaboration avec l’ancien Gouverneur de Ngazidja, dénoncerait-il, dans la confidentialité pour préserver son emploi. Notre Garde des Sceaux qui, déclara la lutte contre la culture de l’impunité, le combat de son portefeuille dans ce Gouvernement d’Al-Imam, n'est que du pipeau. Il révèle son amour avec la ville de Ntsoudjini qui doit témoigner à l’égard de ses habitants, pourvu  qu’il ne puisse pas la raser. François Mauriac disait : « Comme on dit 'faire l'amour', il faudrait pouvoir dire faire la haine. C'est bon de faire la haine, ça repose, ça détend. »                       

Si, cette haine contre cette ville peut être une thérapie de son surmoi haineux, et lui permettre à mettre fin la culture de l’impunité de ce pays. Ntsoudjiniens et Ntsoudjiniennes, soyons les martyres, soyons les éprouvettes du Laboratoire du Garde de Sceaux

Mohamed HADJI

COMORESplus

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