PIC218Mauvaise autorité est une autorité. Peuvent aller d’elle, les critiques, les blâmes, les dénonciations… que sais-je encore. Mais exerçant des fonctions au pays, l’exerçant mal surtout, permet à chacun de nous de pouvoir les cerner… les critiquer, prendre connaissance de leurs mauvaises gouvernances… et même évoquer les blâmes. Mauvais est le régime d’Ahmed Abdallah Sambi et ses affriolés. Mais comme les comoriens ont l’habitude de l’adage selon lequel « Ngaridjo hu rehemu Hudjadji », attendons le tour du prochain. De tous les mots doivent être qualifiés nos autorités, mais le mot autorité, doit à la fois être soigné et respectée. Même comme le chanteur comorien de grand renomme, Salim Ali Amir a dit « Siasa ipulwa sheo no wenyiyo…» mais, il ne faut pas que « owenyiyo riwapuwe sheo… ». Je redis, autorité, c’est autorité. Mauvaise ou bonne, mais c’est une autorité. C’est comme un choix, mal choisir c’est choisi. « Na mdru kadeye yiho yendao ». Critiquons-les, empêchons-les, dénonçons-les… c’est notre droit et devoir de chacun et surtout les hommes de média et de plume. En plus analysons bien les produits de nos chefs politiques.

Alors j’aimerai bien que nous blogueurs… soyons responsables et dirigeons nos propos vers les lecteurs en bonne conduite. Nos blogs doivent apprendre, éduquer, corriger car ils se lisent de loin et par nombreux lecteurs, notamment des comoriens qui ont besoin des informations adroites… Les citoyens comoriens ont besoin d’une orientation, une entente… et des débats constructifs. Notre pays se dirige dans le cul-de-sac et tout le monde est responsable. Et l’autorité et le citoyen. Les haines, les rancunes… doivent être dépassées et placées dans nos placards pour alléger le fardeau. Si nous voulons creuser, nous irons loin, plus loin que là où ils sont allés les mineurs chiliens. Il y a bien sûr ceux qui pillent les caisses de l’Etat comme ceux du régime Sambi, comme du régime Azali, comme du régime Taki, comme du régime Djohar… Depuis l’affaire Ashley, mort de l’air Comores, le projet éducation, l’affaire EEDC-CEE, l’affaire SOCOVA dont un détournement est estimé à plus de 52 millions de francs comoriens pour la période de la campagne vanille 2002-2003, la vente des nationalités comoriennes, les multi vols à la douane...

Mais aussi il y a les plus durs et plus coûteux laissant endetter chacun des comoriens… c’est donc, les différents accords qui se font à l’extérieurs soient pour financer des campagnes électorales, soient pour des soi-disant entreprises par des autorités et qui restent toujours à payer par le petit peuple, dont des gueux dans la misère. On les voit. Ils roulent avec des BMW, des 4X4… ainsi que des maisons volumineuses… et sur les chemins on les applaudit. Le régime Sambi dont le bilan est largement négatif mérite servir de leçon mais la chance est loin car nombreux sont les prétentieux à la course de succession. Donc pour qualifier les voyou, voyoux, assurons-nous que les nôtres ne les sont pas et ne le seront pas. S’ils n’ont pas volé ou s’ils n’ont pas signé des accords ou s’ils n’ont pas des relations à l’extérieur avec des gangs, des services secrets pestiférés dans le monde ou des malfaiteurs de partout ailleurs. Car détruire le pays n’est pas uniquement de voler, mais aussi de le plonger dans un problème à vie, comme le problème Bashar…

SAID YASSINE Said Ahmed

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